• l'activité physique est indispensable pour bien vivre et vieillir, mais le froid ne doit pas être une excuse.

    On se couvre et on y va !

    L'hiver est là, soit. Et pousse davantage à cocooner bien au chaud sur son canapé. Le hic est que nous sommes déjà trop sédentaires...même quand il fait beau ! Deux tiers des français sont considérés comme tel.

    Une catastrophe sanitaire ! Car il est prouvé scientifiquement que l'activité physique protège de certaines pathologies - dépression, obésité, maladies cardiovasculaires... -, la sédentarité, elle, est un facteur aggravant par rapport à ces mêmes risques.

    Le constat vaut aussi pour notre cerveau. On s'oxygène mieux dès lors qu'on bouge, or, cet organe a besoin d'oxygène. tout comme les neurones .

    10000 pas par jour

    La solution ? Faire fi des températures qui baissent et exploiter la moindre occasion de faire fonctionner ses muscles. Gravir  les escaliers à pied et marcher à allure rapide le plus souvent possible doivent devenir des réflexes.

    Mieux, vous pouvez acquérir un podomètre pour être certain d'effectuer chaque jour les 10000 pas correspondant aux trente minutes d'activité physique dont a besoin notre corps pour bien se porter.

    Désormais peu coûteux, ce petit engin calcule le nombre de pas en se basant sur le ombre d'impacts au sol. Impossible de tricher !

    Pas de fausses excuses

    Ensuite, les pistes d'activités sont innombrables. On peut pratiquer à la maison, en salle, au bureau... Le tout est d'adapter l'effort à son état de forme.

    On commence modérément en augmentant progressivement la durée et l'intensité des exercices. N'avoir jamais pratiqué est une mauvaise excuse car se remuer apporte des bénéfices à tout âge.

    Les seniors actifs sont d'ailleurs ceux qui ont le plus de chances de rester autonome longtemps. Ne pas avoir le temps tient aussi du faux prétexte. Même avec des exercices fractionnés par tranche de quinze à vingt minutes, les bienfaits seront identiques .

    Et, il ne s'agit pas de réaliser des performances. Juste de donner à notre organisme ce dont il a besoin .


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  • Modifier certaines habitudes aide à diminuer les risques cardio-vasculaires

    Si l'âge, le sexe et l'hérédité constituent des facteurs de risques de maladies cardio-vasculaires sur lesquels il est impossible d'influencer, il en va autrement de nos mauvaises habitudes. Ces dernières sont facilement corrigeables, revue de détail, non exhaustive . 

    Pour commencer, on se bouge

    Nos modes de vie tendent à nous rendre sédentaire. Or trente à soixante minutes d'activité physique modérée chaque jour suffisent à faire travailler le cœur et les vaisseaux sanguins et à obtenir ainsi une réduction du mauvais cholestérol. On en profite également pour revoir son alimentation : on privilège les fruits et les légumes de saison, on se régale de poisson et de viande maigre, veau, volaille sans la peau ou lapin. Tout aussi vital, l'arrêt du tabac. Entre 30 et 70 ans, quatre décès sur dix* sont liés à un problème cardio-vasculaire dû au tabagisme.

    De même, la quasi-totalité des personnes victimes d'un infarctus avant l'âge de 45 ans sont des fumeurs. Le fait d'arrêter la cigarette diminue ces risques - il faut malgré tout compter une année de sevrage pour réellement retrouver une santé de non-fumeur. En plus, l'ex-dépendant retrouve le souffle, le goût, une jolie peau et un meilleur sommeil.

    Halte au stress

    Rien de tel que de prendre le temps de vivre, tout simplement, en multipliant les moments d'échanges, de partage et de détente, fort utiles pour chasser le stress. Ce dernier représente en effet un facteur de risque principal pour environ un tiers des infarctus et 10 % des accidents vasculaires cérébraux.

    Autres méthodes  pour contrecarrer ses effets négatifs; méditer, s'initier au yoga et...rire ! Faire travailler nos zygomatiques permet de stabiliser le rythme cardiaque et diminue la pression artérielle. Une façon maligne de joindre l'utile à l'agréable !

    *Source: fédération française de cardiologie (fedecardio.org)


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  • thermomètres, tensiomètres, balances, traqueurs d'activités, capteurs de pression sanguine. . .Les objets de santé connectables à nos smartphones ne sont pas réduits à de simples gadgets .

    des technologies aux petits soins

    << Le médecin accédera aux données du patient pour l'accompagner >>

    Selon le baromètre santé 360 publié en janvier 2015 par Odoxa , 81 % des médecins généralistes considèrent que la santé connectée est << une opportunité pour la qualité des soins >>. Ils estiment même à 91 % qu'elle peut << améliorer la prévention des maladies >> . Quant aux patients , ils sont 70 % à se déclarer prêts à s'équiper d'un objet connecté médical dans le cadre du suivi d'une maladie si leur médecin le leur proposait .

    L'autoévaluation possible

    << Les bracelets connectés pour mesurer leurs efforts quotidiens sont les plus plébiscités par les consommateurs >> , constate Stéphane Bohbot , PDG d'innov8, et fondateur des magasins Lick. Il devrait s'en vendre près de 100 000 en France cette année .

    Pour beaucoup d'acheteurs, l'heure n'est encore qu'aux objets connectés autour du bien-être, mais pour Stéphane Bohbot, << l'offre se professionnalise avec des produits plus pointus >>. Utilisables par le personnel médical ou directement par le patient, ces innovations, applications et appareils sont d'ailleurs au cœur du 2e Trophées de la santé mobile .

    En parallèle, des centaines d'applications surfent sur la vague de l'autoévaluation, qui permet à tout un chacun de connaître son niveau d'activité physique, voire la qualité de son sommeil. La porte ouverte à la médecine préventive .

    Vers des médecins Apple ?

    En ce sens, Terraillon proposera bientôt du coaching avec ses balances connectées . << Le médecin partenaire accédera de façon sécurisée aux données du patient avec lequel il aura un rendez-vous téléphonique hebdomadaire pour l'accompagner dans le cadre d'un régime >>, précise Didier Bollé, PDG de Terraillon. Dans un avenir plus lointain, <<l'application de santé Health Kit d'Apple sera une référence >>, selon Stéphane Bohbot . Lequel imagine déjà l'émergence de <<médecins généralistes certifiés Apple ou Google >>. Tout dépendra de la montre connectée qu'ils porteront .

    Ne plus avoir peur des piqûres

    Piqûre ou prise de sang, même pas peur ! Grâce à l'application Ludicalm, les enfants n'ont plus à craindre la seringue. Et les infirmières peuvent travailler tranquilles. << Il s'agit d'un outil ludique qui détourne l'attention de la douleur >>, explique Sylvie-Marie Brunet, qui a développé Ludicalm.

    Le principe de cette application ? Celui de la réalité augmentée, soit l'insertion d'éléments virtuels dans un univers réel. Placée au-dessus de la partie du corps de l'enfant traitée, une tablette numérique reproduit l'action et fait surgir de l'écran une grenouille animée en 3 D .

    Dès lors, l'enfant focalise son attention sur l'animal venu jouer avec lui et laisse son imagination l'emporter sur sa peur .

    Couronné d'un trophée coup de cœur de la e-santé à Castres, Ludicalm a tout d'abord été testé dans un service de pédiatrie à Alès où l'application continue d'être employée. Désormais, des hôpitaux et des infirmière libérales l'ont adoptée. L'hôpital Necker devrait prochainement l'utiliser dans son service cardiologie pédiatrique.

    A 2,99 € sur l'AppStore  et 1,99 €sur Google play , l'application peut-être utilisée par tous .

    En parallèle, Sylvie-marie Brunet songe à des << Ludicaments >>, notamment à l'attention des seniors pour faciliter la relation entre le soignant et le patient .

    << Le patient devient acteur >>

    Entretien avec Gilles Litman Directeur de l'innovation chez Sanofi France

    Qu'Est-ce-que la santé connectée ?

    Des applications, des sites d'informations, des objets connectés... La santé ne se réduit pas à la prise de médicaments. La santé mobile ouvre un champ considérable pour aider à la prévention, à l'éducation des patients sur leur pathologie, au respect des prescriptions du médecin, à la coordination des soins...

    Comment s'y retrouver et qui croire ?

    Il y a un foisonnement d'applications mobiles en santé. La difficulté, c'est de savoir choisir . Une Start-up  comme dmd Santé, que nous soutenons avec les Trophées de la santé mobile, fait évaluer les solutions de santé connectée par des professionnels ou des patients. Elle note et récompense les meilleures .

    Les objets connectés pour la santé vont-ils vider les cabinets médicaux ?

    On n'ira pas moins chez le médecin, mais on peut imaginer des visites plus efficaces, avec plus de continuité entre chaque rendez-vous. Le patient devient acteur de santé . l'enjeu est d'accompagner cette évolution .

    Comment seront protégées les informations de patients ?

    La question de l'usage des données est vraiment importante, il faut que les autorités et l'univers juridique accompagnent cette mutation . ( source : 20 minutes du 26 janvier 2015)

     


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  • Pépite d'un terroir , très limité dans un pays qui ne manque pas de vins exceptionnels , ce nectar est sans doute le plus étonnant .

    Le vin jaune , l'or du Jura  

    Un si joli petit vignoble

    Avec ses 2 000 hectares, le territoire des vins du Jura est le plus petit des grands vignobles français . Une bande de 80 km de long sur 5 de large sur les contreforts du massif du jura, entre 250 et 400 m d'altitude .Entre Salins-les-Bains et Saint-Amour , elle déroule de ravissants paysages et un chapelet de bourgs et villages vignerons entourés de vignes , presque toutes classées en AOC . Six en tout : Arbois, la plus ancienne de toutes (1936). Château-Chalon, l'Etoile, Côtes du Jura, macvin et Crémant du Jura. Si le vignoble doit beaucoup à Henri Maire, roi des vignerons d'Arbois dans les années 1970, il tire fierté d'avoir servi un grand homme de Franche-Comté .

    C'est au milieu de ces vignes, en étudiant les maladies du vin et sa fermentation, dans sa maison laboratoire d'Arbois au bord de la Cuisance , que Louis Pasteur a découvert ce que l'on appelle aujourd'hui la pasteurisation .

    Le champion des vins de garde

    Restreint en superficie, les vignerons jurassiens, forts de leur savoir-faire, ont choisi l'excellence en s'appuyant sur cinq cépages (poulsard, pinot noir, trousseau, chardonnay, savagnin). Quelle que soit la couleur, leurs vins n'ont pas à rougir !

    Mais un seul fait éclater tous les critères de qualité et de comparaison, il s'agit du vin jaune. Il est issu d'un unique cépage, le savagnin, autochtone et lui-même sar des vignes du Jura, qui donne des blancs souvent extraordinaires, et le vin jaune particulier. Ce dernier vieillit en fût de chêne, sous son voile de levures pendant six ans et trois mois, puis il est mis en bouteille ( elle est aussi appelée clavelin. Produit dans tout le vignoble- à Château-Chalon, son berceau, les vigne lui sont vouées exclusivement - , il se fait pourtant rare : moins de 5% des vins du Jura . La patience, à l'origine des arômes surprenants de ce vin sec et capiteux, caractérise aussi ses amateurs qui peuvent attendre cinquante ou cent ans .

    La plus vieille bouteille dégustée (en 1994) datait de l'an 1774 !

    Pour le déguster

    Servez le vin jaune entre 14 et 17°C, après une aération de plusieurs heures pour lui laisser le temps de développer ses arômes, des plus puissants aux plus subtils, en un lieu d'artifice qui, à la première gorgée, peut déconcerter.

    S'il fait merveille dans la cuisine franc-comtoise (poulet ou truite à la crème) et en pâtisserie, c'est un compagnon génial pour le foie gras et, surtout, les fromages .

    La percée du vin jaune

    L'événement se déroule depuis vingt ans, le premier week-end de février, dans un village du vignoble (voir photo ci-dessous). Y sera percé le premier fût de vin jaune de l'année, c'est-à-dire le millésime 2008, qui a vieilli six ans et trois mois sans ouillage . Pour découvrir ses arômes, ils seront plus de 40 000 amoureux du vin à se retrouver, un verre  à la main, dans le village en fête.

    Cérémonie, concours et dégustation de cuisine au vin jaune, vente aux enchère de vieux millésimes... Et l'occasion unique de repartir avec une ou plusieurs de ces drôles de  bouteilles clavelins de 62 cl seulement .

    Renseignement : http://www.jura-vins.com

    Le vin jaune , l'or du Jura

     

     


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  • Nutrition, hygiène de vie , activité physique...

    Préservez votre capital osseux!

    Premier conseil , avoir de bonnes habitudes au quotidien , surtout en ce qui concerne l'alimentation : faites le plein de calcium !

    plus d'un français sur deux connaît mal l'ostéoporose * . On sait que c'est une maladie qui touche nos os ... Mais guère plus . En réalité , il s'agit d'une diminution trop importante de la masse osseuse . En dessous d'un certain seuil , celle-ci entraîne un risque accru de fractures et doit donc être traitée . D'où l'importance de mettre toute les chances de notre côté pour préserver nos os .

    Des moments clés pour faire de bons os

    C'est avant tout durant l'enfance et l'adolescence que l'on fabrique notre mase osseuse , avec un seuil maximal lors de la puberté ( entre 8 et 12 ans environ chez les filles , un peu plus tard chez les garçons ) . Il faut alors en profiter pour se construire une ossature la plus solide possible , en augmentant  les apports en  calcium , mais aussi en pratiquant assidûment un sport (jeux de balles, sauts, sports collectifs ...) , car les os ont besoin d'impacts pour se constituer . Entre 18 et 25 ans , le pic de masse osseuse est atteint . Passée cette période ,on perd davantage d'os que l'on en crée, mais cette évolution est progressive . Et, heureusement , il est encore possible de freiner ce processus .

     Une alimentation équilibrée

    La nutrition étant un facteur déterminant , il faut éviter toute carence , à commencer par le calcium . Le plus simple est d'en faire le plein via les produits laitiers : un grand verre de lait ou deux yaourts en apportent 300 milligrammes ( contre un kilo d'oranges pour obtenir la même dose) . Si cela ne suffit pas pour se rapprocher de l'apport d'un gramme par jour recommandés , on s'aide avec des eaux minérales qui en contiennent le plus ( Hépar, Courmayeur, Contrex...). On veille aussi à maintenir sa consommation de protéines ( viandes, poissons, céréales...) pour entretenir la santé des os . Enfin, on limite au maximum le tabac et l'alcool, néfastes pour la masse osseuse, et, la caféine ,qui gêne l'absorption du calcium (pas plus de trois tasses de café par jour ).

    Choisir le bon sport

    Maintenir un activité le plus longtemps possible aide à prévenir l'ostéoporose. On peut commencer par se mettre à la marche rapide (six ou sept kilomètres/heure pas moins ) dans un parc, un stade, en ville... deux à trois fois par semaine , pendant au moins 30 mn. On pense aussi à la marche nordique, au footing si la condition physique le permet, ou encore à toutes les danses, type zumba ou danses de salon...L'essentiel est de heurter le sol de façon régulière pour stimuler l'os. les sports << portés>>, type vélo ou natation, sont moins intéressants pour la masse osseuse, mais recommandés pour l'équilibre du système cardiovasculaire par exemple .

    Attention à la ménopause

    Même si l'âge est un facteur aggravant pour tous, les femmes sont davantage touchées par l'ostéoporose. En cause, les bouleversements hormonaux qui surviennent au moment de la ménopause. La carence en œstrogènes accélère en effet la perte de masse osseuse. D'où l'utilité d'être bien suivie par son gynécologue et de recevoir si une fragilité est détectée, un traitement hormonal substitutif qui aide à préserver le capital osseux .

    Pas de supplémentation automatique de vitamine D

    Même si l'on sait que la vitamine D est un nutriment indispensable à la bonne formation de l'os (elle participe à la fixation du calcium ), il n'est pas recommandé à tout âge de se supplémenter. En revanche, en cas de fragilité osseuse bien identifiée, après la ménopause par exemple ou en cas de maladie favorisant l'ostéoporose, un traitement peut être prescrit pour prévenir les fractures .

    Bon à savoir

    Plusieurs études démontrent que les filles dont ma mère souffre d'ostéoporose ont une densité osseuse moins importante que les autres . D'où l'intérêt d'adopter le plus tôt possible une hygiène de vie mais aussi , plus tard , d'être bien suivie au moment de la ménopause en cas d'antécédents familiaux .

    * tout connaître sur l'ostéoporose

    Comment garder des os en béton ?

    Partant du constat que l'ostéoporose est mal connue par la majorité des français , l'Amgen , entreprise de biotechnologies médicales , a lancé le site grand public <<tout sur l'ostéoporose >> . On y trouve des vidéos pour mieux comprendre la formation de la maladie , un test pour connaître ses facteurs de risque , des conseils pour préserver son capital osseux, des astuces pratiques au quotidien pour limiter le risque de fractures , un coach virtuel pour apprendre à faire des exercices musculaires , un simulateur pour améliorer la sécurité de son logement ... Et pleines d'autres informations toutes aussi pratiques les unes que les autres .

    Un site instructif et ludique , recommandé par l'Aflar ( Association française de lutte antirhumatismale .

    Renseignement :     http://www.tout-sur-ostoporose.fr

                                                http://www.aflar.org

    L'avis de l'expert

    Comment garder des os en béton ?

    Eric Lespessailles, rhumatologue au CHU d'Orléans, membre du Grio ( Groupe de recherche et d'information sur les ostéoporoses (renseignement : www.grio.org )

    Comment dépister l'ostéoporose  ?

    Le premier signe d'alerte peut être une fracture en tombant de sa hauteur, surtout si elle concerne le tibia, l'épaule, les côtes, une vertèbre, le poignet, la hanche ou le col du fémur. Une perte de taille peut aussi être révélatrice d'une fracture vertébrale .

    Que faire si l'on est atteint par la maladie ?

    Il faut évaluer le risque de fracture en fonction de l'âge, de la densité osseuse et des antécédents. Cela déterminera la nécessité ou non d'un traitement qui freinera la perte osseuse. Il se prend sous diverses formes ; comprimés, injections sous cutanés, perfusions... Il faut garder de bonnes habitudes en parallèle et la pratique d'activités physiques.

    Ce traitement est-il à vie ?

    Au bout de trois à cinq ans, on réévalue la situation pour voir s'il faut renouveler ou non le traitement. Mais l'âge est un facteur aggravant, plus on débute tard, plus on risque de devoir le prendre à vie .(source : téléloisirs )

     


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  • Hé oui cela a fait 7 ans le 2 janvier que j'ai été greffé du foie et c'est avec un peu de retard que je vous en parle car , j'attendais de passer ma visite de contrôle qui était prévu en ce lundi 26 .

    Ma journée a commencé par un fibro scan qui est tout à fait normal . L' hépatite C de génotype 2 dont je suis toujours porteur n'a pas  refait son apparition sur mon "nouveau foie".

    Les nouveaux  médicaments qui sont "Solvadis et Daklinza" m'ont été prescrits sur une durée de 12 mois afin d'éradiquer cette hépatite et une série de prises de sang de contrôle à faire sur deux mois . La prise de médicaments antirejet quant a elle ne change pas.

    Je dois aussi aller voir le dermatologue afin de savoir si je n'aurais pas quelque problème de peau .

    Mon prochain contrôle et prévu en mars .

    Il me faut de nouveau prendre patience afin de constater les effets de ce nouveau traitement .

    Mais , ne vous inquiétez pas , le moral reste au beau fixe .


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  • c'est une belle initiative de solidarité lancée la semaine dernière par les 80 salariés de l'agence de communication lilloise DPS&CO .

    Apprenant l'hospitalisation pour plusieurs mois de la fille d'une collègue , atteinte d'un cancer , les employés ont tous fait don de leur RTT à la jeune maman de 28 ans .

    Soixante dix neuf jours ont ainsi été offert . Un nombre que l'entreprise a aussitôt décidé d'augmenter pour aider son employée à être davantage disponible auprès de sa fille . Au total , l'employée bénéficiera de 178 jours :

    << On a voulu se mobiliser très vite pour la rassurer et l'aider , témoigne une collaboratrice . Cela reste un geste très fort de l'entreprise . Tout s'est fait de manière très spontanée de la part du personnel comme de la direction .Même les gens de notre antenne de Paris ont voulu participer >>.

    Possible grâce à la loi Mathys

    << Je ne m'attendais pas à un tel soutien , cela représente tant à mes yeux >> , a réagi la mère de l'enfant  dans un mail de remerciement envoyé à l'agence . Ces six mois de congé représente << un véritable soulagement >> nous confie -t-elle par téléphone : << Je ne savais pas comment faire pour gérer tout ça . Ma fille a un an , il faut être disponible en permanence auprès d'elle >>.

    En plus de faciliter son organisation , cette initiative a bien sûr provoqué une grande émotion : << J'ai été vraiment touchée . C'est un geste hyper humain . Je suis à l'hôpital avec ma fille grâce a eux  D'une certaine façon , ils participent à sa guérison >>.

    Sans contrepartie

    Ce don de RTT entre dans le cadre de la loi Mathys , promulguée le 9 avril 2014.

    Cette loi autorise tout salarié à donner ses jours de repos ( quels qu'ils soient )à un autre salarié de l'entreprise ayant la charge d'un enfant âgé de moins de 2 ans atteint d'une maladie, d'un handicap ou victime d'un accident rendant indispensable une << présence soutenue >>.

    Cette démarche s'effectue de manière anonyme et sans contrepartie . (source : métropole actu du 26 01 2015)


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    Une greffe de rein, intervention chirurgicale quasi banale. Sauf que Florence va recevoir l'organe de Sandrine et que les deux femmes sont liées par une indéfectible amitié.

    Sandrine va donner un rein à son amie Florence

    C'est une incroyable histoire d'amitié entre deux femmes résidant à Arthès : Florence Brunasse et Sandrine Maynadié.

     Une amitié profonde, concrète qui va connaître un nouvel épisode en novembre au CHU Rangueil à Toulouse lorsque Sandrine donnera son rein gauche à Florence. Florence, 51 ans, secrétaire, souffre d'insuffisance rénale. Sandrine, 41 ans, est responsable administrative et en bonne santé. En 2002, la carence rénale de Florence est diagnostiquée par les médecins. «Depuis je suis souvent fatiguée, dit-elle, au régime sans sel et sans potassium, pas de légumes crus ni de fruits frais et une quinzaine de médicaments à ingurgiter chaque jour».  

    Quand on aime

     Voici deux ans son médecin lui annonce que ses deux reins ne fonctionnent quasiment plus et qu'elle se dirige vers une dialyse à vie. Elle en parle à Sandrine. C'était en mars 2014. Sandrine m'a dit : «Je te donne un rein. — J'ai dit non. — Je te dis que je te donnais un rein, a insisté Sandrine, Arnaud (son mari, Ndlr) est d'accord». Sandrine poursuit : «Pour moi c'était inconcevable que Florence supporte toute sa vie des dialyses, je ne pouvais pas la laisser comme ça, quand on aime... (Sandrine pose sa tête sur l'épaule de Florence). Quand je décide quelque chose je m'y tiens, assure Sandrine». Et Florence a accepté.

     Alors a commencé un long processus qui a conduit les deux amies de rendez-vous chez les médecins en consultation chez les psychologues jusqu'à une confrontation devant un juge du tribunal d'Albi pour inscrire dans le marbre le fait que Sandrine n'intentera rien contre son amie, plus tard. «On veut dédramatiser le don d'organe, expliquent de concert les deux femmes, dire bien fort que c'est possible entre amis, que ce n'est pas seulement entre les membres d'une même famille».  

    On aura au moins essayé

     L'intervention chirurgicale est programmée le 12 novembre au CHU Rangueil. C'est le professeur Fédérico Sallusto qui opérera Florence, un autre chirurgien effectuera le prélèvement du rein gauche de Sandrine. «Pour moi, l'opération doit durer entre deux et trois heures et je dois rester quatre à cinq jours hospitalisée», précise la donneuse. L'intervention sera un peu plus longue pour Florence : trois à quatre heures et une dizaine de jours d'hospitalisation.

     «Tout se joue dans les premières 48 heures, souligne cette dernière, c'est là que l'on saura si mon corps accepte le rein de Sandrine». En cas d'échec ? «On aura au moins essayé» évacue Sandrine qui n'envisage presque pas cette situation. Elle préfère se concentrer sur le choix du restaurant que lui offrira Florence après la greffe. «Et c'est moi qui vais le choisir», lâche dans un éclat de rire Sandrine. Florence approuve. 

    Le chiffre : 12

    Novembre Rangueil.C'est la date prévue pour l'intervention chirurgicale au CHU Rangueil.

    Florence sera la sixième greffée du rein, hors famille,

    Depuis 2011 Depuis le mois de juin 2011, et l'application de la loi bioéthique, la greffe du rein est autorisée en dehors de la famille (entre amis) mais également entre personnes présentant un groupe sanguin différent.

     «L'intervention qui concerne Florence Brunasse sera la sixième depuis l'application de cette loi, effectuée au CHU Rangueil», explique Fédérico Sallusto, chef du service de transplantation rénale. Le chirurgien urologue réalise toutes les transplantations de reins de donneurs vivants, du CHU. En 2014, 60 sont programmées. Ces interventions représentent près de 30 % des greffes de reins qui sont pratiquées à l'hôpital toulousain.

     Deux autres chirurgiens urologues entrent en jeu lors des greffes de reins : Xavier Game et Nicolas Doumerc. Ce sont eux qui prélèvent l'organe à greffer, le rein gauche car il est plus accessible.

     Concernant la greffe du rein donné par Sandrine à Florence, cette dernière vivra avec trois organes rénaux. «Ils vont laisser mes deux reins déficients et les clipper, ils ne me serviront plus, confirme-t-elle, le rein de Sandrine sera implanté sur mon côté gauche». Après l'opération, Florence devra prendre des médicaments antirejet toute sa vie, «mais c'est beaucoup plus confortable que deux ou trois dialyses classiques par semaine ou que les dialyses péritonéales que je devrais subir toutes les nuits».

      Dans un peu plus d'un mois, les deux amies d'Arthès se retrouveront au CHU pour «passer à l'acte», Sandrine aura un rein en moins, Florence un de plus, de quoi renforcer une amitié qui dure depuis une dizaine d'années et qui visiblement n'aura pas de mal à survivre à la greffe. ( source:ladépéche.fr )


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  •                         Avant toute chose, je tiens à préciser que si je partage ce grand moment avec vous ce soir, ce n’est pas pour recevoir de la pitié ou autre, mais lisez ceci comme un témoignage d'espoir, de VIE.

    Je vous l’offre.

     C’était il y a 19 ans.. Presque HIER... je me souviens des moindres détails.

     Mardi 14 novembre 22h10 : En répétition…Problème de son avec les Grattes, pendant ce temps je m'offre un tête à tête avec mon piano. Rien ne pourrait me perturber.....Me sortir de ma bulle.

     Et pourtant...

     22h20 : Une voiture arrive en trombe…Sans même un mot j’ai déjà compris : D’un coup je deviens sereine je ne pense plus à rien.

     Le futur de ma vie va se décider cette nuit.

    J’entends à peine les quelques mots prononcés par le frère de mon défunt compagnon qui vient m’avertir « Lisa le CHUR de Bordeaux a appelé il faut que tu y ailles.. Tu as 3h.. Ils t’attendent ils ont un donneur… »

     Telle un androïde je plie mes affaires, débranche les jacks, avant que "Chris the Voice" ne me dise « qu’est-ce que tu fous là ? Tu as compris ? Bordeaux t’attend ! Un REIN t'attend».

     Oui j’ai compris.

     Depuis 15 ans que j’attends cet appel.

     15 longues années branchée à une machine pour vivre.

     Peut-être que cette foutue machine, dans quelques heures fera partie de mon passé.

     Le temps de repasser par chez moi, embrasser ma mère, chercher à appeler mon père qui est en déplacement.

     Ce moment me semble surréaliste aujourd’hui.

     Appeler les hotels à minuit, pour parler à mon père.

     23h45 : A peine une heure plus tard j’étais à bordeaux… je vous passerai les détails sur les excès de vitesse ! Et le sanglier que nous avons frôlé...

     C’est là que tout s’enchaîne et que l’on ne contrôle plus grand-chose. Les premiers examens... Derniers contrôles pour savoir si ce soir ma vie va changer… Echos cardio, prise de sang, un cheveu arraché, un doigt piqué..Recherche du fameux "Cross Match" ! Mon ventre mesuré : je suis devenue objet…

     Qui de Chris ou de moi sommes les plus anxieux...

     Aucune idée. Lui si paisible habituellement, a un visage crispé..Un regard rempli de peur... Moi déjà d’une nature speed..Les summums sont atteints !! 

     D’ailleurs voilà que l’un des médecin me le reproche ! Il est marrant lui... Je voudrais l’y voir.

     1h00 du mat : Impossible de rester dans ma chambre..Je pars faire les 100 pas dans le couloir… Bizarrement je ne suis pas la seule…C’est terrible de se dire « soit c’est toi soit c’est moi… mais la chance ne sourira pas à nous deux » Je voudrais parler... Partager ce moment… Mais je pense que c’est cruel.

     En même temps c’est peut-être moi que je protège.

     2h00 du mat : Le médecin qui revient et comme je fais toujours les 100 pas, j’ai droit à une petite engueulade ! Ben oui il faut être zen pour aller au bloc… dans le cas ou j'irai évidemment. Mais il me connaît depuis si longtemps .

     C’est presque la famille : il sait que la zen attitude et moi nous sommes rarement croisées.

     Aller hop un calmant et au lit !

     Alors au lit sans problème… mais le calmant j’attends encore qu’il fasse effet !!

     3h 00: On vient me refaire une analyse.. Mon cœur palpite...Plus on avance dans la nuit et plus d’analyses sont faites… plus ça voudrait dire que c’est pour moi…

     Je n’ose pas y penser ; J’ai déjà été déçue 3 fois ; je m’interdis de penser que je pourrais vivre à nouveau comme tout le monde... Je vais vers la fenêtre. il pleut;

     Des images défilent dans ma tête ; cette machine que je déteste, machine avec qui j'ai vécu 15 ans.

     Inconsciemment les larmes coulent sur mes joues, comme sur la vitre....

     Impossible de les arrêter.

     3h30 : J’allume la Tv … je prends un livre… lis 10 fois la première page…

     4h00 : Toujours rien..

     5h00… 6h00 : C’est insoutenable... certainement la nuit la plus interminable de ma vie....

     Quand soudain...On frappe à ma porte : C’est le professeur, une seule question :

     « Partante pour la grande aventure ? »

     Aucun son ne sort de ma bouche ; L’émotion prend le dessus…Je pleure comme une gamine… Et Christophe aussi !!! Le professeur tout d’un coup n’est plus professeur…Il s’approche me prend dans ses bras ; Me réconforte « aller le plus dur est derrière.. Laisses toi aller ! Que du bon NOUS attend… On se retrouve au bloc dans 1h30."

     Le temps de me préparer, stériliser mon corps… Et je ne verrai pas ces 1h30 passer ; un autre calmant et je tombe.

     Enfin apaisée.

     7h00 : Les brancardiers arrivent…Je suis dans le cirage.. J'ai la force de faire un signe de la main à Chris.. Je crois que lui m’embrasse mais pas sûre.

     Pour lui de longues heures l’attendent.

     Tout n’est que brouillard…L’ascenseur du 12ème au bloc qui est au sous sol… Les lumières des néons défilent … je ne capte rien…Toute une équipe s’affaire autour de moi.. des bruits... des machines.. Des fils... 15 personnes je crois rien que pour moi ! Le grand luxe !!

     Je ne réagi plus..Enfin encore un peu car lorsque l’infirmière me met le masque à oxygène voilà que je m’affole ! Faut bien que je m'exprime un peu ! ! Un peu de piquant dans cette nuit… presque calme…

     J’entends à peine « c’est ok ; elle va s’endormir.. Que je suis déjà avec Morphée; Quelle légèreté… 6 heures durant je resterai là, dans ce bloc endormie paisiblement pendant que toute une équipe s’affaire sur moi pour changer mon avenir.

     15 novembre 15h00 : J’ouvre un œil Où je suis ?

     Je n’en sais rien..

     Que font ces messieurs en blouse blanche autour de moi ? Je n’en sais rien !

     Et tout d’un coup un visage connu : mon professeur ! Le professeur Poteaux. ..

    Et une douleur dans mon ventre ...

     « Ça va Lisa ? Tu me reconnais ? Tu te souviens ? »

     << OUI je me souviens ! OUI j’ai étais greffée d’un rein cette nuit.. Enfin je crois »

     Il me fait un clin d’œil avant de me dire

     « Oui et tout c’est bien passé ! Il fonctionne à merveille ton nouveau rein »…

     Mes larmes coulent à nouveaux... Incontrôlables…La douleur lancinante dans mon ventre est effacée par ma joie…Je me rendors paisiblement... En passant qu’à partir de cette nuit … ma vie allait changer.

     Je suis restée 10 jours en SAS. (Chambre stérile) coupée du monde... c'est peut-être le plus difficile.

     15 jours plus tard, j'ai eu droit à une chambre normale... et à mes premiers pas accompagnés de mon ami, Christophe.... Une émotion intense.

     C'était il y a 19 ans ; chaque instant est gravé dans ma mémoire à jamais et ce soir, je souhaitais les partager avec vous.

     Partager la naissance de ma nouvelle vie.

     Merci à tous ceux qui ont contribué à m'offrir cette nouvelle vie ;

     L'équipe médicale évidemment.

     Mais aussi Christophe qui a partagé cette épreuve avec moi.... Mais qui depuis brille dans les étoiles.Il avait décidé depuis longtemps d'être donneur d'organes, mais la vie en a décidé autrement. Je n'ai pu accomplir ses dernières volontés.

     J'ai appris à vivre sans lui.

     C'est pour eux, et aussi ma famille, qu'enfin j'envisage un avenir..... Aussi maladroite que je suis.

     Une pensée aussi à tous les dialysés. L'attente, le combat, le ras le bol ... tout ça en vaut en peine.

     Enfin je n'aurais pas de mots assez puissants pour remercier cet Incconnu, qui m'offre ma vie, qui me fait vivre.

     Juste MERCI.

     Lisa ( article du 15 novembre 2012 à 00h48)


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