•  La France, l'Italie et l'Espagne, s'allient pour la première fois samedi 28 septembre pour lancer une journée internationale en faveur du don de moelle osseuse, afin de recruter des donneurs pour assurer les besoins en greffe des malades, atteints de maladies graves du sang comme la leucémie.

    "De nombreuses vies dépendent de notre solidarité", souligne à cette occasion le Dr Rafael Matesanz, directeur du registre espagnol ONT.

    La greffe de moelle osseuse fait partie des possibilités de traitement de maladies graves du sang, comme les leucémies, les lymphomes ou les myélomes, ainsi que d'autres pathologies, comme les déficits congénitaux immunitaires (enfants-bulles).

    La moelle osseuse est la fabrique de nos cellules sanguines (globules rouges et blancs, plaquettes).

    Plus les Veilleurs de vie (donneurs inscrits sur les registres) sont nombreux, plus l'espoir de sauver un malade augmente, souligne l'Agence de la Biomédecine (France) qui souhaite mobiliser en particulier les jeunes via les réseaux sociaux.

    "Nous espérons en faire une journée européenne. D'autres pays sont intéressés, comme la Suisse ou la Belgique", indique à l'AFP le Dr Evelyne Marry, directrice du registre France Greffe de Moelle de l'agence, chargée d'organiser et encadrer ces dons.

    "L'Union Européenne compte quelque 8 millions de donneurs enregistrés, et il y en a au total plus de 21 millions dans le monde", dit-elle.

     

    Solidarité internationale

     

    La Pologne dépasse les 396.000 inscrits et l'Allemagne bat des records avec près de 4,8 millions de donneurs (les campagnes de communication y sont payées par le privé).

    Par ailleurs, "l'Espagne en regroupe 107.000, et l'Italie environ 340.000 pour une population à peu près similaire à celle de la France ", poursuit-elle.

    L'Agence de la Biomédecine ambitionne donc de recruter un minimum de 18.000 nouveaux donneurs pour améliorer les chances de greffe pour les malades qui n'ont pas de donneur compatible dans leur fratrie.

    "Chaque donneur et chaque registre dans le monde compte. Tous les registres sont interconnectés (Afrique du sud, Australie, Etats-Unis, etc.) et il existe une association internationale des registres qui s'assure que les donneurs ne sont pas rémunérés et veille à l'encadrement de la qualité des échanges de greffons, avec des accréditations", explique le Dr Marry.

    "On a besoin de cette solidarité internationale car il y a, en moyenne, une chance sur un million de trouver un donneur compatible pour faire la greffe", assure-t-elle.

    En 2012, 103 donneurs français ont ainsi été prélevés pour des patients internationaux et 668 donneurs internationaux l'ont été pour des patients français.

    L'an dernier, au total, un millier de patients ont bénéficié d'une greffe de moelle osseuse en France grâce au don d'un donneur volontaire, tandis que 710 ont pu recevoir une greffe intra-familiale.

    Pour donner il faut être en parfaite santé, avoir plus de 18 ans et moins de 51 ans lors de l'inscription (même si l'on peut ensuite donner jusqu'à 60 ans), accepter de répondre à un questionnaire de santé et faire une prise de sang.

    Pour s'informer ou demander à s'inscrire : www.dondemoelleosseuse.fr et Facebook "Don de moelle osseuse" ou via Twitter (@moelleosseuse). 

     (source : lamontagne.fr )


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  • Tout pour elle . Antioxydants, fibres, vitamines, minéraux ... et un goût unique !

    Tout pour elle . Antioxydants, fibres, vitamines, minéraux ... et un goût unique !

    On déguste ce fruit connu depuis l'antiquité d'août à fin octobre , afin de profiter à plein de sa saveur

     Une curiosité de la nature 

    Depuis l'antiquité , le figuier fait partie du paysage méditérrannéen . Il est alors cultivé , avec la vigne et l'olivier , par les Egyptiens , Hébreux , Grecs et Romains .

    Introduit chez nous par les Phocéens en Provence , ce fruit délicat et fragile trouva  place à la table de Louis XIV.

    Le mode de reproduction de l'arbre en fait un véritable phénomène botanique ! En effet , le figuier femelle , qui produit la figue comestible que l'on aime , ne peut être pollinisé , autrement dit fécondé par le mâle que par l'entremise du blastophage (sorte d'abeille lilliputienne) qui transporte le pollen de l'arbre mâle sur les fleurs femelles enfermées dans la figue . 

    Notre favorite la violette de Solliès 

    Sa production française (de 2500 à 3000 tonnes ) est concentré en Provence -Côte d'Azur et plus modestement , en Roussillon  .

    C'est autour de Solliès -Pont , dans le var , qu'elle a trouvé le terroir pour s'épanouir <<La tête au soleil et les pieds dans l'eau >>.

    De variété bourjassotte noire ou violette , elle a la peau bleu-noir et la pulpe rose framboise à rouge-grenat .Elle se répand au XIXe siécle , grâce à l'essor du train : jusque-là , sa fragilité l'avait limité à une consommation locale .

    Représentant aujourd'hui 75% de la production hexagonale , elle est couronnée pae une AOP et participe largement à l'engouement . Finalement très récent (années 1980 ) , pour la figue .

    (voir aussi l'article sur : http://don-de-vie.over-blog.com/article-la-figue-de-sollies-l-or-noir-du-gard-110872949.html  )

    Le péché mignon des cuisiniers 

    On déguste les figues fraîches d'août à fin octobre . On distingue les figues colorées , dont la fameuse violette de Solliès , et les blanches à la peau vert pâle , plus rares et encore plus fragiles.

    Choisissez-les charnues et souplkes au toucher, avec la peau sans tache ni meurtrissure. Et , c'est au retour du marché qu'il faut s'en régaler , ou le lendemain . Car avec elle , le plaisir n'atend pas .Et ne vous privez pas , car elle est sans danger pour la ligne , ses fibres, ses vitamines et minéraux , ses antioxydants en font une bonne amie !

    Gorgée de soleil , sa chair délicate se savoure nature en dessert ou avec du fromage de chèvre .

    Voilà pour la tradition , mais les chefs , qui se sont entichés d'elle , l'utilisent crue ou cuite dans des associations sucrées-saléesdes plus raffinées : en salade avec du jambon cru ou du magret , rôtie ou caramélisée avec le foie gras , les viandes blanches et volailles, et en tajine. La tarte aux figues et à la poudre d'amandes , les clafoutis et les sorbets enchantent les becs sucrés .

    Constipation , alimentation du sportif . A éviter en cas de colopathie et de diverticules 

    Propriétés nutritionnelles 

    Fruit emblématique du bassin méditérrannéen , la figue fraîche , avec un apport calorique moyen de 57 kcal /100 g et 13 % de glucides , est plus calorique que la moyenne des fruits .

    Une fois séchée , elle atteindra 50 %de glucides et 252 kcal/100 g . Les fibres y sont abondantes (2,3 %) . Ce sont essentiellement des fibres insolubles situées dans les grains présents dans la pulpe , qui peuvent perturber les intestins fragiles .

    Riche en potassium(216 mg) et particulièrement en calcium (60mg/100 g) , sa densité minérale est élevée pour un fruit frais , ce ui lui confère des propriétés reminéralisantes , bien utiles aux adeptes des sports d'endurance . Bien que pauvre en vitamine A et C , elle assure un complément non négligeable en vitamines du groupe B ainsi qu'en substances anthocyaniques ayant des propriétés <<vitamine P>> , précieuses pour la santé des petits vaisseaux sanguins .

    Enfin , comme l'ananas , la figue contient une protéase , la ficine , capable de scinder les protéines en plus petites molécules .

     


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  • La tomate, reine de l'été

     

    Si elles ont horreur du réfrigérateur , elles peuvent fort bien être congelées une fois cuites ou cuisinées .

     

     Un fruit traité comme un légume !

    De mai à septembre , elle tient la vedette . Et, elle symbolise le sud , d'où elle vient et où elle continue de s'épanouir !

    Son berceau est l'Amérique du Sud , le Pérou des Incas et le Mexique des Aztèques , d'où elle fut rapportée par les conquistadors au XVIe siècle .

    De l'Espagne , elle conquit le sud de l'Europe . Mais au début , la tomate reste ornementale .Ce n'est qu'au XVIIe siècle que l'on trouve sa trace en cuisine . Précisons que si elle est consommée en légume , la tomate est, sur le plan botanique , un fruit puisque résultant d'une fleur .

    Sa culture en France (350 000 t) est plutôt localisée dans le sud (avec une nette prédilection pour la provence ) , même si elle s'accomode de la douceur de la Bretagne et des Pays de la Loire .

     

    Des vertes et des bien mûres !

    On devenait <<rouge comme une tomate >> ... Mais ça , c'était avant que la diversité des variétés nous en fassent voir de toutes les couleurs .

    Des jaunes , des vertes, des noires ou des brunes zébrées de vert .

    De toutes les formes aussi : les rodes , les ovales, les petites , les grossses , les côtelées , les branchées(ou en grappes) ...

    De quoi varier les plaisirs , aussi esthétiques que gustatifs. Dans tous les cas , à l'achat , choisissez-les fermes lisses et brillantes . Et rappelez-vous qu'elles détestent le froid , qui leur fait perdre leur saveur . Conservez-les à température ambiante , dans un compotier .Mais ne tardez pas trop à les consommer (3-4 jours ) pour profiter de leur goût comme de leur vertus nutritionnelles : peu caloriques et riches en eau , elle sont diurétiques et bonnes pour la ligne , tout en apportant vitamines A, B, C, E, K , provitamines A , caroténoïdes et sels minéraux .

     

    Une gourmande dans tous ses états

    Au meilleur de leur saveur , on les préféres natures, à la croque au sel ou avec un filet d'huile d'olive , vinaigre balsamique et basilic (tomates cerises , en grappe, la belle parfumée coeur de boeuf sont toutes indiquées) .

    cuites, elles se déclinent en ratatouille, farcies (avec la jolie ronde classique, type Marmande ), en tarte, pizza, ou crumble (avec celles de forme ovale ou oblongue , charnues et moins juteuses , type Roma) , en soupe, en sauce et en coulis (mûres et bien rouges pour la couleur ). Ou en confiture (avec la verte zébrée ).

    La dernière tendance , c'est la tomate en dessert , qui inspire les cuisiniers créatifs ; tartelette tomate et banane , tomates christalisées au sucre , gaspacho tomate et fraise ou soupes glacées sucrées . Miam !

     

     


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  • "Depuis quelques jours, les températures se sont réchauffées. Le Mistral nous offre un ciel dégagé et une impression de printemps. Je profite de cette douceur hivernale pour m’installer en terrasse d’un café et m’exposer au soleil. Mon thé Lapsang Souchong embaume les tables voisines de son parfum fumé. Les sifflements du serveur accompagnent l’orgue de barbarie planté sur la place principale tandis que la voix rauque de la chanteuse surplombe l’ensemble. « Allez venez Milord, vous assoir à ma table. Il fait si froid dehors, ici c’est confortable ». Ce moment convivial ne parvient pourtant pas à me faire oublier mon téléphone portable. Je l’ai sorti du sac pour le mettre dans ma poche. Avec toute cette agitation, je veux être sûre de le sentir vibrer si je reçois un appel. Je tente de me détendre en m’adossant au fauteuil et ferme progressivement les yeux. J’ai toujours apprécié le rouge que provoquent les paupières par transparence. Ainsi installée, mon essoufflement s’apaise. Je m’évade dans mes rêves et laisse libre cours à mes fantasmes.

    . Mesdames messieurs, je réitère ma demande, afin qu’il n’y ait aucun malentendu. J’ai l’honneur et la joie de vous proposer mon corps comme hébergeur. Je recherche des poumons 0+, non-fumeur, de 85 cm de diamètre. Pour les sérologies, nous verrons cela à l’entretien individuel. Sérieuse, volontaire et déterminée, vous ne serez pas déçue. Fière et reconnaissante de ce don, je m’engage à en témoigner dans le futur. Je chérirai l’organe comme le mien et il se créera vite une place. Mon coeur, adouci par l’hypoxie, n’est ni jaloux ni encombrant. Quant à mes globules blancs, ils ont promis de faire un effort. Je les connais bien, ils ne pourront pas s’empêcher de les chatouiller quelquefois. Ils sont assez farceurs, mais n’iront jamais plus loin. J’y veillerai, vous pouvez me faire confiance. Alors, je vous écoute, vous avez la parole ! Merci de vous présenter distinctement pour que je puisse prendre des notes.

    - Bonjour, ce que vous dites m’intéresse. Je ne suis pas sûre d’être une bonne candidate, mais je me lance quand même. J’ai bientôt 38 ans, je suis mariée sans enfant. Je porte toujours sur moi ma carte de donneur d’organes. Mais dans votre cas, un détail me gêne. Vous comprenez, je suis asthmatique. C’est ennuyeux non, pour donner ses poumons ? Cependant, c’est un asthme peu prononcé. J’ai une vie normale, fais du sport et cela ne m’a jamais handicapée. Par contre, je rencontre quelques crises lorsque je dors chez des amis peu avisés. Vous savez comment sont les gens non concernés. Ils veulent bien faire, mais n’ont pas mes méthodes pour lutter contre les acariens. Alors oui, je suis d’accord sur le principe. Mais comment cela fonctionne ensuite si je vous conviens ?

    - Excusez-moi ma petite dame, mais c’est mon tour. Chacun a deux minutes pour convaincre, vous n’avez pas lu le règlement ? Si vous êtes sélectionnée, vous le saurez bien assez tôt, croyez-moi ! Bon, je me dépêche. Morlan Le Guen, je viens de Crozon, près de Brest. J’y ai passé presque toute ma vie. Puis j’ai été muté sur Marseille, il y a trois ans. Ah ça, je peux vous dire que mes habitudes ont changé ! Mais revenons à l’essentiel. Je respire de l’iode quotidiennement et c’est loin d’être un détail. Je ne suis jamais malade. Même l’hiver, aucune bronchite au compteur. C’est très efficace l’air

    marin ! Qu’en pensez-vous ? Je vous propose un bel avantage, dépêchez-vous, il n’y en aura pas pour tout le monde !

    - Bonjour mademoiselle… Je veux bien t'offrir mes poumons, c’est d’accord. Enfin, j'hésite... Ma décision est surement hâtive. Avant ce soir, je n’avais jamais songé à ma propre mort. Savoir si je donne ou pas mes organes encore moins… C’est une sacrée question ! C’est la première fois que je me la pose. En voyant l’audace des autres candidats, je me sentais la fougue de te dire « oui ». Puis, là, en face de toi, je me rends compte que je n’y ai pas assez réfléchi. Je change d’avis. Désolée, vraiment, je ne suis pas prête. Tout cela m’effraie complètement !

    - Euh… Moi, par contre, je suis prêt si la demoiselle est d’accord. Vous semblez pleine de vie malgré cette épreuve, alors que moi, je n’en peux plus. On m’a diagnostiqué une addiction au travail. Depuis que mon rival a été promu injustement à ma place, j’ai tout plaqué ! Ma femme et mes amis me conseillent de persévérer, que cette ascension interne finira par arriver. Mais sincèrement, je n’ai plus la foi. J’ai bien essayé de me relever, j’ai consulté un psychiatre et pris des antidépresseurs. « Vous avez besoin d’une thérapie », affirmait-il. Mon cul ! Je n’y ai jamais cru à toute cette mascarade. Ce n’est pas un petit comprimé qui va me rendre mon poste ! Alors, dites-moi, selon vous, qu’elle est la meilleure façon de se suicider pour sauver ses organes ?

    - Jeune homme, je vous en prie ! N’avez-vous pas honte ? N’ennuyez pas cette jeune fille avec vos histoires ! Vous voyez bien qu’elle a d’autres soucis. Pensez-vous qu'il est sain pour elle de savoir que ses poumons résultent d’un suicide ? Allez, un peu de sérieux ! Vous ne le ferrez pas. Je compte sur vous ! Vous allez vous relever, n'est-ce pas ? On ne met pas fin à ses jours pour un travail ! De mon temps, il nous faisait vivre, pas mourir ! Vous seriez mon petit-fils, je vous mettrai un coup de pied dans le derrière pour vous replacer les idées. Quant à toi, ma jolie, je te donne tout. Je ne suis pas aussi fraiche que toi, mais il reste encore du potentiel sous la carrosserie ! Ressusciter ma jeunesse et pouvoir refleurir me fait déjà frétiller... Oh, que cela me fait de la peine de te voir comme ça. Viens là que je t’embrasse ! Pardon pour ces larmes, mais tu m’émeus tellement du haut de tes vingt ans. Je ne veux pas pourrir sous terre, tu m’entends ? Les asticots, ce n’est pas mon truc ! Autant que mes organes servent, alors prends tout : les yeux, le coeur, les poumons, le foie, les reins, les os et même la peau ! Au JT de vingt heures, l’autre soir, ils disaient qu’à Paris on greffait des bras ! Te rends-tu compte ? Des bras !

    - Quel beau geste madame ! Merci, vraiment. J’arrive sur mes cinquante ans, et j’ai perdu ma femme d’une leucémie il y a maintenant six ans. Depuis, je n’ai jamais lâché le combat. Je milite pour le don de soi et y participe activement. J’offre régulièrement mon sang, mes plaquettes et suis inscrit sur le registre de donneur volontaire de moelle osseuse. Je suis du groupe sanguin 0, rhésus négatif. Être donneur universel est un signe du destin vous ne croyez pas ? Je suis né pour donner, j’en suis persuadé. Alors, je continuerai mon action jusqu’à ma mort. Vous pouvez vous en assurer.

    Un nuage passe et la rougeur de mes paupières s’assombrit en même temps que ma scène. Je reprends mes esprits avec sourire et m’étonne moi-même de mon imagination. Un peu de sérieux. Soyons attentifs et reconcentrons-nous. De mon siège, je m’intéresse cette fois à mon environnement. Je cherche le candidat idéal à travers les passants. Le regard mitraillette, cachée derrière mes lunettes de soleil englobantes, je dévisage les jeunes filles dans la rue. Elles me narguent avec leurs poumons roses. Leurs côtes sont invisibles dans leurs décolletés. Leurs fesses pulpeuses et rebondies sont là pour me rappeler que je m’assois sur mes os. Et leurs seins galbés me rendent nostalgique. Je leur en veux terriblement de jouir de ces banalités.

    Une demoiselle passe et m’émerveille. Elle arrive à courir en chaussure à talon. Bel exploit ! C’est intéressant. Cela la classe dans la catégorie des bonnes candidates. Malheureusement, après un examen plus approfondi, ses poumons sont trop grands à vue d’oeil. Sa voisine, qui promène un nourrisson en écharpe, conviendrait bien. Mais je laisse cette maman tranquille, mon coeur n'est pas si aride. Quelques minutes plus tard, un jeune homme entre en scène. Plutôt petit et rachitique, ce type de gabarit pourrait faire l’affaire. Je le qualifierai de charmant. C’est le genre d’homme qui a réussi professionnellement. Il porte une veste de costume sur chemise blanche, un jean décontracté, mais pas négligé, et ne quitte pas son BlackBerry des mains. Je le regarde avec envie. Il pourrait croire que je le drague. Mais ce n’est pas son joli minois qui m’intéresse. Heureusement, il ne sait pas pourquoi je salive. Je prends plaisir à observer ses mouvements et imagine la conversation téléphonique qu’il est en train d’avoir. Même à distance, je perçois ses respirations. Les traits de son visage témoignent d’une contrariété. Visiblement, son interlocuteur le presse. Le jeune homme prend la direction du centre-ville et remonte activement la rue de la République. Enivrée, je me cale sur son essoufflement de retardataire. Le bruit que provoquent les pas de ses foulées résonne en moi et me fait déjà rêver. J’aurai presque envie de le rattraper et de lui demander son groupe sanguin. « Monsieur, attendez ! Avez-vous eu la varicelle étant petit ? » Comme un claquement de doigts, ma bulle éclate. Au loin, je le vois sortir de sa veste un paquet de cigarettes et un briquet, puis savourer sa première bouffée. Un nuage blanc s’envole, mon espoir retombe. Je ne peux m’empêcher de ressentir un dégoût effroyable. Il était si parfait.

    Sans trop de conviction, mes regards se tournent vers les autres passants. Il y a bien ce jeune adolescent sans casque sur un scooter débridé. Mais comment être sûre que les organes ne seront pas abimés ? Si je n’ai pas un coup de foudre imminent, cela ne collera pas, je me connais. Rapidement, une demoiselle attire mon attention et me console. Je pense que ses poumons seraient parfaitement à ma taille. Elle est svelte, avec des jambes toniques. Elle doit faire du sport, je l’imagine bien danseuse classique. Peut-être fait-elle aussi du tennis ? Je la trouve resplendissante et en pleine santé. Pommettes roses, lèvres pétillantes et yeux illuminés, elle parait heureuse et épanouie. Les boucles de ses cheveux châtains rebondissent dans son dos. Elle est dans l’air du temps avec son manteau mi long en laine bouillie vert granny et son écharpe au motif dominant fuchsia. Ses lunettes rectangulaires aux contours marqués témoignent certainement de son intelligence. Je l’imagine dans la voix artistique. Peintre ou musicienne ? Dans sa gestuelle, elle est douce et délicate. Violoniste lui irait bien. Mieux : violoncelliste. Elle interrompt sa course pour acheter des fleurs juste en face. Son hésitation s’arrête sur un bouquet rond à réservoir d’eau, contenant des renoncules roses. Quel choix merveilleux ! Nous sommes vraiment faites pour nous entendre.

    J’aime croire à la possibilité d’une cohabitation, et qui sait, cela sera peut-être elle."


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  • D'après l'Agence de biomédecine, pour les patients souffrant d'insuffisance rénale, de graves disparités existent sur le plan de l'accès à la greffe. Ainsi le temps d'attente médian varie de 9 à 57 mois. Et c'est dans les Outre-mer que l'attente est la plus longue.  par Maïté Koda

    Les Ultramarins en attente d'un rein doivent avant tout s'armer de patience

    C'est le Parisien qui révèle l'info dans une enquête publiée ce mercredi 11 septembre. Sous le titre "greffe du rein: un scandale inexcusable", le quotidien dénonce les inégalités en matière de greffe du rein pour les personnes victimes d'insuffisance rénales. Ce sont les temps d'attente pour les malades en attente de transplantation qui sont ainsi montrés du doigt. Moins d'un an dans le Maine-et-Loire, contre quatre fois plus pour un patient souffrant de la même pathologie.

     

    54 mois d'attente en Guadeloupe

    "De 9 à 37 mois d'attente!", assure le Parisien qui a volontairement exclu de son infographie les données relatives aux départements d'Outre-mer. Elles sont pourtant édifiantes si on se réfère aux chiffres fournis par le rapport Rein 2011 (Réseau épidémiologique et information en néphrologie) de l'Agence de biomédecine. Ainsi en Martinique, il compter 35,9 mois d'attente, contre 36,6 en Guyane, 54 mois à la Réunion et 57,6 mois (!) en Guadeloupe, championne nationale du délai d'attente.
    Un délai lié à la pénurie qui touche certains départements et une attribution locale, et non nationale, des reins prélevés sur un donneur décédé.

     

    Délai d'attente médian sur la liste (en mois)
    source rapport REIN 2011

     

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    Délai d’attente nécessaire pour que la moitié des patients soit grefée. L’autre moitié attend plus longtemps. D’une région à l’autre, le temps d’attente médian varie de 8,8mois en Poitou-Charentes, à… 36,7mois en Ile-de- France, soit quatre fois plus ! Et encore s’agit-il de moyennes régionales : les malades inscrits à Créteil Henri- Mondor (Val-de-Marne) doivent patienter 43mois, ceux de l’hôpital Saint-Louis (Paris) 47mois, et ceux de Tenon (Paris) 52mois ! Les DOM-TOM, enfin, sont les grands délaissés du système : comptez 36mois en Martinique et Guyane, 54 à la Réunion et jusqu’à 57mois en Guadeloupe. Source : Rapport annuel REIN 2011, Agence de biomédecine.

     

     

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  • Le Parisien publie ce matin une enquête reprenant les chiffres du rapport annuel 2011 de l'Agence de la biomédecine sur les greffes de rein. Le quotidien attire l'attention du public sur le fait que, d'une région à l'autre, le temps d'attente moyen pour l'obtention d'une greffe varie du simple au quadruple, de 9 à 37 mois.

    Greffes de rein : les inégalités régionales pointées du doigt

    Le système d'attribution semble a priori très rationnel : un rein sur deux prélevés à la suite d'un décès est greffé dans l'établissement où s'est effectué le prélèvement. Le second est destiné à être transplanté dans la région.

    Cependant, la proportion de patients en attente de greffe et celle des donneurs potentiels varie fortement d'une région à l'autre. D'où de très grandes inégalités en terme d'attente.

    Selon les données de l'Agence de la biomédecine, près de 13% des patients français en attente de greffe se seraient inscrits hors de leur région pour contourner le problème.

    "Ce problème est archi connu parmi les transplanteurs, et archi débattu au sein de l'Agence de la biomédecine", nous confie le Pr Arnaud Méjean, chirurgien urologue à l'hôpital Necker à Paris.

    "La question de l'attribution des greffons est très polémique, et politiquement très sensible à de nombreux titres", poursuit-il. Considérant la densité de population de l'Île-de-France, rompre avec le système d'attribution locale des reins "signifierait que la province alimenterait Paris en organes !" souligne le chirurgien, qui note que la capitale a également des besoins spécifiques. "A titre d'exemple, la région parisienne possède une forte densité de population d'origine africaine, majoritairement du groupe B, rare à l'échelle nationale."

    Selon le Pr Méjean, le problème possède également une très forte dimension économique. "Les chirurgiens spécialistes qui font souvent des centaines de kilomètres pour réaliser des prélèvements d'organes sont très mal rémunérés", explique-il. "Il faut de leur part un très grand investissement personnel. Savoir que les greffons vont bénéficier à des patients appartenant [à leur centre] contribue très certainement de la motivation de ces chirurgiens, à leur investissement dans un travail peu valorisé. Tant qu'il n'y aura pas une politique de rémunération qui soit plus incitative, et donc plus mobilisatrice, la situation a peu de chances d'évoluer."

    Les avantages du rein local

    "Il n’y a aucune certitude sur le fait qu’un système national soit meilleur et permette de lutter contre la pénurie", commente Romain Bonfillon, l’un des portes paroles de la Fédération Nationale d'Aide aux Insuffisants Rénaux (FNAIR). Il fait également le double constat des crainte liées à "l’asséchement des régions par les grands centres de transplantation" et à la démotivation des chirurgiens. "Par ailleurs, il y a la question de la durée entre le prélèvement du rein et la greffe (la durée d’ischémie froide), qui doit être la plus courte possible. De ce point de vue là, le "rein local" mis en place en janvier 2007 est une très bonne chose. Voilà pourquoi nous sommes très prudent sur cette question."

    Pour la FNAIR, l’article du Parisien n’insiste pas assez sur "la véritable urgence, qui est celle de la très mauvaise information des dialysés quant aux possibilités de greffe et à la nécessité de s'inscrire sur les listes d'attente". Sur 38.000 patients français en dialyse, un peu moins du tiers sont inscris sur de ces listes. "Comme l’évoque le Parisien, en Norvège, ce taux est de 70% !"

    "Nous pensons qu’il faut systématiser les bilans pré-greffe (préalables à l’inscription sur les listes)," poursuit Romain Bonfillon. "Par ailleurs, nous avons demandé au ministère de la Santé que soit diligenté une grande enquête auprès de tous les opérateurs de santé, publics comme privés, sur le délai d’inscription des patients dialysés. Une telle enquête doit être rendue publique, pour mettre les établissements face à leurs responsabilités."

    Pour le professeur Méjean, une solution très concrète au problème des greffes existe : "Il faut qu'il y ait une prise de conscience beaucoup plus importante de la part des citoyens français, du fait qu'ils peuvent aider leurs proches. Il faut augmenter le nombre de dons à partir de donneurs vivants. Aujourd'hui, la loi le permet ! Elle a récemment étendu le don au conjoint, aux amis... Le taux de greffes à partir de donneurs vivants n'est que de 11,7% en France, contre 50% aux Etats-Unis. Le vrai problème - ou la vraie solution - se situe certainement ici."

    Greffes de rein : les inégalités régionales pointées du doigt

    En 2011, dans les 25 régions faisant l'objet d'un suivi par l'Agence de la biomédecine (les 22 régions de métropole, plus la Guadeloupe, la Guyane et la Réunion), 9.248 personnes ont commencé une dialyse et 334 personnes ont reçu pour la première fois une greffe rénale sans avoir été dialysées auparavant.

    Une personne sur deux avait 70 ans ou plus au démarrage du traitement par dialyse ou greffe préemptive.

    (Source : Rapport annuel REIN 2011, Agence de biomédecine [pdf])

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    Jeudi 17 Octobre 2013

    À l’occasion de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe du 17 Octobre, le documentaire Donner/Recevoir, réalisé par Michèle et Bernard Dal Molin, sortira en salle le mercredi 16 octobre, afin de sensibiliser le public à la problématique du don d’organes et de la greffe.

    Synopsis :

    Il n’est pas toujours facile de donner, il est toujours difficile de recevoir. Ce film propose les histoires de vie de 4 familles qui ont été confrontées aux questions du don d’organes ou de la greffe. C’est le cheminement de la pensée menant à la décision qui est au centre de chaque récit et non la dimension médicale. Avec humilité et beaucoup de générosité, les personnages nous dévoilent les souffrances, les sentiments, les bonheurs qui ont entouré ces moments exceptionnels.


    Les projections du film seront suivies de débats, avec la participation des réalisateurs, des intervenants, des parrains dans les salles à Paris et une intervention des Associations locales en province.



    Programmation Cinéma par département :

    01 - Ferney-Voltaire - Cinéma Voltaire - Centre Commercial de la Poterie
    Semaine du Mercredi 6 Novembre 2013 : 1 séance / jour
    Jeudi 7 Novembre 2013 à 20h00 avec débat

    02 - Château-Thierry - Cinéma le Théâtre - 13, Place de l’Hôtel de ville
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    02 - Hirson - Cinéma Le Sonhir - 80, rue Charles de Gaulle
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h30 avec débat
    Mardi 22 Octobre 2013 à 20h30

    06 - Cannes - Star Cinéma - 98, rue d’Antibes
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    06 - Grasse - Cinéma Studio - 15, Boulevard du Jeu-de-Ballon
    AVANT PREMIERE Mardi 15 Octobre à 20h30 avec débat. 5 séances dans la semaine du Mercredi 16 Octobre 2013.

    06 - Nice - Cinéma Le Mercury - 16, Place Garibaldi
    Mercredi 16 Octobre à 20h30 avec débat 5 séances dans la semaine du Mercredi 16 Octobre 2013.

    12 - Millau - Les cinémas de Millau - 15 rue de la condamine
    Jeudi 7 Novembre 2013 à 20h00 avec débat - Présence des réalisateurs

    14 - Hérouville Saint-Clair - Café des Images - 4, square du Théâtre
    Mardi 22 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    16 - Angoulême - Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image - 121 Rue de Bordeaux
    Mardi 12 novembre 2013 à 20h30 avec débat

    17 - Fouras - Cinéma Casino - Place Bugeau
    Mercredi 16 + Jeudi 17 octobre 2013 à 21h00 avec débat

    21 - Chatillon-sur-Seine - Le Select - 46, rue Maréchal de Lattre
    Mercredi 16 ou Jeudi 17 Octobre 2013 avec débat (jour à définir)

    21 - Genlis - L’Odéon - Espace Culturel Paul Orssaud
    Mercredi 16 ou Jeudi 17 Octobre 2013 avec débat (jour à définir)

    22 - Saint-Brieuc - Club 6 - 40 Boulevard Clemenceau
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    24 - La Coquille - Espace Culturel - Square Jean Jaurès
    Jeudi 17 octobre à 20h30

    24 - Périgueux - Cap Cinéma - Place Francheville
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    24 - Thiviers- 24800 - Cinéma Le Clair - 4, avenue du Général Leclerc
    Mercredi 16 octobre 2013 à 21h00 avec débat
    Vendredi 18 octobre 2013 à 21h00
    Dimanche 20 octobre 2013 à 18h00 avec débat

    26 - Valence - Cinéma Pathé - 53, avenue de Romans
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 19h00 avec débat - Présence des réalisateurs

    27 - Gaillon - Cin’Evasion - Avenue Jean Jaures
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    28 - Senonches - Cinéma L’ambiance - 10, rue Flandres-Dunkerque
    Vendredi 18 octobre à 20h00 (à confirmer) avec débat

    29 - Brest - Les studios - 136, Rue Jean Jaurès
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat
    Semaine du Mercredi 30 Octobre + semaine du Mercredi 6 Novembre 2013 - 2 séances / jour

    29 - Carhaix-Plouguer - Le Grand Bleu - Rue Jean Monnet
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h45 avec débat

    29 - Saint-Pol-de-Léon - Cinéma Majestic - Place du Kreisker
    Dimanche 17 Novembre 2013 à 14h45 avec débat

    30 - Alès - Les Arcades - Place Gabriel Péri
    Mercredi 16 Octobre 2013 à 20h00 avec débat
    2 séances supplémentaires à définir

    31 - Castelginest - Le Castelia - 17, rue du Pont Fauré
    Lundi 21 octobre 2013 à 20h30 avec débat

    36 - Aigurande - Cinéma Le Moderne - Chemin du cinéma
    Vendredi 8 novembre 2013 avec débat
    1 séance supplémentaire le Samedi 9 ou le Lundi 11 Novembre 2013

    37 - Amboise - Cinéma CinéA - 3, place Saint-Denis
    Vendredi 18 octobre 2013 à 20h00 avec débat

    37 - Loches - Cinéma Le Vigny - 40 bis, rue Bourdillet
    Vendredi 18 octobre 2013 à 20h00 avec débat

    44 - Campbon - Cinéma Victoria - Rue Saint-Victor
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    44 - Saint-Nazaire - Cinéville Saint-Nazaire - 5, Bld de la Légion d’Honneur
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    52 - Chaumont - Cinéma A l’affiche - 7, Place Émile Gogenheim
    Jeudi 14 Novembre à 20h00 avec débat

    52 - Saint-Dizier - Multplexe du Ciné Quai - 36, rue Lamartine
    Mercredi 16 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    54 - Luneville - Cinéma Impérial - 39, rue de la République
    Semaine du Mercredi 16 Octobre 2013 - 8 séances
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    56 - Gourin - Cinéma Jeanne d’Arc - 19, rue Hugo Derville
    Mercredi 23 octobre 2013 à 20h00 avec débat

    56 - Locminé - Cinéma Le Club - 1, rue Jean-Marie De Lamennais
    Mercredi 16 Octobre 2013 à 18h30
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h45 ==> soirée-débat
    Dimanche 20 Octobre 2013 à 20h45
    Lundi 21 Octobre 2013 à 18h30

    56 - Lorient - Cinéville - 4, Boulevard Maréchal Joffre
    AVANT-PREMIERE Mardi 15 Octobre à 20h30 avec débat

    56 - Ploërmel - Cinélac - 13 rue du lac
    Vendredi 22 novembre 2013 à 20h00 avec débat

    59 - Cambrai - Le Palace - 17, rue du Maréchal Dellattre de Tassigny
    Jeudi 17 octobre 2013 à 20h30 avec débat

    59 - Hazebrouck - Cinéma Arcs-en-ciel - 9, rue Ferdinand Pihen
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    59 - Templeuve - Olympia Ciné - 01, rue du 08 mai 1945
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 20h00 dans le cadre du mois du film documentaire

    60 - Jaux - Majestic Compiègne - Place Jacques Tati
    Jeudi 17 octobre 2013 à 20h00 avec débat
    Semaine du 16 Octobre 2013 - 1 séance / jour

    62 - Berck-sur-Mer - Le Familia - Rue de la Marine
    Vendredi 8 Novembre 2013 à 20h00 avec débat

    65 - Tarbes - CCI des Hautes-Pyrénées - Centre Kennedy
    Jeudi 17 ou Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    71 - Chaufailles - Ciné Action Palace - 50, rue Centrale
    Jeudi 17 Octobre 2013 en après midi + 20h30 avec débat

    71 - Digoin - Cinéma Le Majestic - 24, Rue Nationale
    Lundi 21 Octobre 2013 en après midi + 20h30 avec débat

    71 - La Clayette - Cinéma L’Odyssée - rue Faisant
    Semaine du Mercredi 6 Novembre 2013
    Lundi 11 Novembre 2013 avec débat

    71 - Marcigny- Cinéma Vox - Rue des Ecoles
    Jeudi 24 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    74 - Cran-Gevrier - La Turbine - Rue de l’Arlequin
    Semaine du Mercredi 23 Octobre 2013 - 1 séance / jour
    Mercredi 23 Octobre 2013 à 20h00 avec débat - Présence des réalisateurs

    75 - Paris - Escurial Panorama- 11, Bld du Port-Royal
    AVANT-PREMIERE le Dimanche 13 Octobre 2013 à 11h00 avec débat, dans le cadre du Dimanche du documentaire.

    75 - Paris - Arlequin- 76, Rue de Rennes
    Samedi 19 Octobre 2013 à 11h00 avec débat - Présence des réalisateurs

    75 - Paris - Reflet Médicis- 3-7, Rue Champollion
    Semaine du Mercredi 16 Octobre 2013 - 1 séance / jour
    Mercredi 16 + Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat
    Vendredi 18 Octobre 2013 - Présence des réalisateurs

    76 - Notre-Dame De Gravenchon - Les 3 Colombiers - Rue René-Coty
    Mardi 22 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    81 - Saint Sulpice - Le Sejefy’s - 11, av. Charles-De-Gaulle
    Jeudi 17 octobre 2013 à 20h30 avec débat

    88 - Vagney - L’Entr’Actes - 4 rue des grands prés
    1 soirée avec débat (jour à définir)

    89- Coulanges la Vineuse - Le Cinéma - 39 Rue Marcel Hugot
    Mercredi 16 ou Jeudi 17 Octobre 2013 avec débat (jour à définir)

    89 - Joigny - Le Debussy - 61, rue Saint-Jacques
    Mercredi 16 ou Jeudi 17 Octobre 2013 avec débat (jour à définir)

    91- Arpajon - Cinéma Stars - 13, avenue du Général-de-Gaulle
    Jeudi 17 octobre 2013 à 19h50

    94 - Arcueil - Espace municipale Jean Vilar - 1, Rue Paul Signac
    Semaine du Mercredi 16 Octobre 2013 - 1 séance / jour
    1 soirée débat (à définir)




    Pour plus d’informations : http://www.destinydistribution.com/distribution/donner-recevoir


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  • DIALYSE: Une 1ère en Europe et c'est en Belgique.

    Si les résultats sont concluants, l'Europe pourrait bénéficier de cette nouvelle technologie et ainsi faciliter la dialyse des nourrissons et très jeunes enfants.

    La section néphrologie de l'UZ Gand dispose d'un nouvel appareil à dialyse permettant de traiter les bébés prématurés et très jeunes enfants. Il s'agit d'un premier centre à être équipé d'un tel appareil en Europe.

     

    Les appareils qui soignent les adultes et grands enfants sont difficilement adaptables aux bébés. "L’appareil utiliserait en effet un tiers de la quantité de sang qui se trouve dans le corps, ce qui est impossible à réaliser sur un bébé", explique le professeur de l’UZ Gand, Johan Vande Walle.
     

    Le nouvel appareil, baptisé "Carpe Diem", a été conçu pour être utilisé auprès de bébés et très jeunes enfants en néonatologie, en soins intensifs ou encore en chirurgie cardiaque.
     

    Grâce à sa très bonne réputation internationale, l'UZ Gand a été choisie pour tester cet appareil durant les deux prochaines années.

     

    De six à huit bébés devraient bénéficier de ce soin chaque année. (source : marc Multivier)

    DIALYSE: Une 1ère en Europe

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    Greffée des poumons, Karine Celhay vient de rentrer avec trois médailles des Jeux mondiaux des transplantés à Durban. Une collégienne landaise s’est aussi illustrée chez les enfants.

    Karine est arrivée troisième du 5 km femmes. (PHOTO ROSELYNE DUSSAU)

    Karine est arrivée troisième du 5 km femmes. (PHOTO ROSELYNE DUSSAU)

     

    «J’ai l’impression que j’étais partie depuis une éternité ! » Karine Celhay vient de retrouver son appartement à la Bastide et reprend ses marques à Bordeaux. Elle est rentrée la semaine dernière d’un séjour de plus de trois semaines en Afrique du Sud.

    Un « merveilleux voyage », a-t-elle écrit sur son blog. Un voyage pas comme les autres. En dehors d’un safari-photo dans un parc naturel et d’une étape au cap de Bonne-Espérance, la jeune femme a participé aux Jeux mondiaux des transplantés, à Durban, parmi 1 500 participants venus de 55 pays.

    Seule Aquitaine de la compétition dans la catégorie « adultes », elle faisait partie d’une délégation française composée de 54 adultes et de 13 enfants. Tous avaient fait le déplacement avec l’association Trans-forme, qui regroupe des sportifs transplantés. Des personnes qui, à un moment de leur vie, ont eu à subir la greffe d’un organe.

    Karine Celhay, lors de son hospitalisation à l’Institut Bergonié et au CHU Haut-Lévêque, à Bordeaux, a fait l’objet d’une greffe de la moelle osseuse (2005) et des poumons (2008). Le sport, et notamment la natation, pratiquée dès son enfance dans les Pyrénées, l’a aidée à « retrouver une vie normale ».

    Première Française

    Elle l’a prouvé lors des épreuves à Durban. À peine arrivée, elle participe à la finale femmes de course à pied (5 kilomètres). Elle finit à la troisième place et est la première Française à décrocher une médaille. Danse de joie avec des athlètes sud-africaines, émotion au moment de monter sur le podium avec le drapeau tricolore en arrière-plan. Et premières impressions en direct avec un journaliste d’Europe 1 à Paris.

    « Cette médaille m’a vraiment étonnée », dit-elle aujourd’hui. Cette habituée des piscines misait surtout sur la natation, son point fort. Elle ne sera pas déçue. Dès les premiers jours d’août, elle remporte deux médailles d’argent, l’une lors du 100 mètres brasse, l’autre sur 100 mètres dos.

    Karine s’était entraînée à partir de la fin de l’année dernière, période à laquelle elle avait décidé de participer aux Jeux mondiaux des transplantés. Sur place, à Durban, il a d’abord fallu miser sur la concentration, entre le trajet de l’hôtel aux sites sportifs, les retards, le briefing quotidien, les imprévus. « La course des 5 kilomètres était plus dure que je ne pensais, dit-elle, dès le début, il y avait une montée en plein soleil avec le vent de face ! »

    « J’étais portée un peu par la concentration, mais surtout par le fait d’être avec les autres, par l’esprit d’équipe », dit-elle. Chaque soir, à 18 h 30, tous les athlètes présents se retrouvaient au même buffet. Comme ces frères jumeaux argentins, l’un greffé d’un rein donné par son père, l’autre greffé avec un rein de sa mère. De quoi nourrir « un voyage riche en émotions et en rencontres ».

    Leçon de haka

    Une amie qui l’accompagnait a glissé à l’oreille de Karine : « On oublie que vous êtes greffés. » Quiconque, en voyant les candidats sud-africains faire monter l’ambiance ou les Tahitiens organiser des leçons de haka, aurait sincèrement émis le même commentaire. En pensée, la jeune Bordelaise « en profite encore ». Et il lui reste à partager ces souvenirs avec ses parents, en Hautes-Pyrénées, et ses amis.

    Maintenant, celle qui l’an dernier enseignait à l’école Nuyens, à Bordeaux-Bastide, pense à la rentrée, où elle aura un poste de remplaçante dans un secteur englobant Bouliac et Floirac, dans l’agglomération bordelaise. Il y a quelques jours, à Durban, le rendez-vous a été pris pour les prochains Jeux mondiaux des transplantés, en 2015, en Argentine. Y aller ? « J’en ai très envie », confesse Karine. (source sud-ouest du 03 09 2013;Publié le 31/08/2013 à 06h00 Par Michel Monteil )


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