• Pour réaliser ce gratin pour 6 personnes , il vous faut :

    12 grosses pommes de terre

    12 petits oignons

    1 C à soupe d'huile d'olive

    250 g de gryère râpé

    sel et poivre

    Epluchez les pommes de terre et les oignons

    Dans une cocotte en fonte avec couvercle , versez l'huile d'olive

    Mettez une couche de pommes de terre , coupées en lamelles , quelques oignons émincés , puis une couche de gruyère .

    Salez et poivrez .

    Recommencez pour faire trois couches , en terminant par le gruyère

    Couvrez et faites cuire à l'étouffée à feu moyen pendant 30 à 35 mn jusqu'à ce que les pommes de terre soient bien tendres.


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  • Le cœur artificiel et biologique inventé et mis au point par le célèbre chirurgien français Alain Carpentier devrait être greffé pour la première fois à l’été 2013. Une avancée spectaculaire pour la recherche médicale. En revanche, c’est à l’étranger qu’auront lieu les premières opérations, l’Agence nationale de sécurité du médicament n’ayant pas encore délivré l’autorisation de pratiquer des essais cliniques de ce prototype en France.

    Cet été, la recherche médicale française devrait célébrer une grande victoire, la première greffe d’un cœur artificiel sur un homme. A l’origine de cette avancée déterminante, le professeur Alain Carpentier, l'un des plus grands spécialistes de ce domaine, qui a travaillé sur ce prototype pendant une vingtaine d’années. C’est grâce à un partenariat conclu il y a 15 ans avec EADS-Matra défense, que ce projet de cœur artificiel a pu être développé sous l’impulsion de la société Carmat.

    Il s'agit d'un cœur artificiel en matériaux biologiques, qui reproduit les fonctions du cœur humain, et offre au patient une autonomie telle qu’il peut recouvrer une vie normale. Le coût estimé de ce cœur mécanique de 860 grammes s’élèverait à 160 000 euros. A titre de comparaison, une greffe coûte plus de 250 000 euros en Europe et près d’un million de dollars aux États-Unis.

    Les premières greffes auront lieu à l’étranger

    Le 14 mai 2013, l’entreprise recevait l’autorisation d’implanter un cœur artificiel dans quatre pays : au Silesian Center for Heart Diseases en Pologne, au Sultan Cardiac Center en Arabie saoudite, au CHU Saint-Pierre à Bruxelles, et au Ljubljana University Medical Center en Slovénie. Carmat indique que les quatre centres hospitaliers qui participeront à cette aventure ont été choisis pour leur fort potentiel de recrutement de patients et leur expérience dans les essais cliniques. Les patients concernés devront souffrir d’une incapacité cardiaque irréversible, leur conférant une durée de vie quasi nulle.

    En première instance, le professeur Carpentier prévoit que cette greffe, si elle est tolérée, allongera l’existence du patient durablement. Une première étape qui devrait aboutir dans quelques années à effectuer des greffes pour des problèmes cardiaques moins graves. Où se passera cette première intervention, et à quelle date précise ? Impossible d’obtenir plus d’informations de la société Carmat, qui ne souhaite plus communiquer, dans l’attente de cette première opération. Leur crainte ? Donner de faux espoirs à des milliers de patients en attente d’un cœur.

    Une certitude cependant : cette première mondiale ne se passera pas sur le sol français, où la prothèse est pour l’instant toujours en phase de test. En France, obtenir une autorisation de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour réaliser des essais cliniques prend du temps. La procédure est longue. L’Agence réclame toujours plus de données sur la tolérance et l’endurance des prothèses, par principe de précaution. Il a donc été demandé à Carmat de procéder préalablement à des essais sur des veaux. Une phase qui pourrait demander encore des mois voire des années avant que le premier cœur artificiel ne soit implanté en France. Dans d’autres pays, l’accord est donné hôpital par hôpital. C’est le cas de ceux choisis pour les tests.

    Un cœur 100% « made in France »

    Si les résultats sont concluants, l’entreprise pourra demander une authentification Communauté européenne (CE), qui lui permettra de commercialiser un peu partout ce cœur 100% made in France. Carmat est une PME de 42 salariés qui pèse lourd sur le marché boursier français : 515 millions d’euros, plus que le Club Méditerranée. En effet, son initiative scientifique a bénéficié de gros soutiens financiers, et a notamment reçu 33 millions d’euros de l’organisme de financement des PME en France, OSEO. L’aide la plus importante jamais accordée.

    Une prothèse cotée en bourse, synonyme d’espoir pour les 100 000 patients qui attendent une solution, alors que moins de 4 000 cœurs de donneurs sont disponibles chaque année.

    Source :France/Santé - Article publié le : jeudi 30 mai 2013 à 13:38 - Dernière modification le : jeudi 30 mai 2013 à 13h38 . Article de : Emanuelle Raybaut

     
     
    le coeur artificiel inventé et mis au point par le professeur Alain Carpentier , 2013

    le coeur artificiel inventé et mis au point par le professeur Alain Carpentier , 2013


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  • Dans le cadre de la journée d’échanges territoriale AIRE Cancers-ERC organisée par la Région Nord - Pas de Calais et l’Agence Régionale de Santé Nord - Pas de Calais, l’Espace Ressources Cancers (PREVART), l’AIRE cancers et l’Association Santé Travail 62/59 proposent une journée d’échanges autour de la réinsertion sociale et professionnelle après un cancer. Cet événement aura lieu le jeudi 6 juin 2013, de 12h à 17h, salle des associations, 121 boulevard des Etats-Unis à Béthune.

    Semaine de mobilisation face au cancer dans le Nord-Pas de Calais

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  • Je vous propose cette recette d'une simplicité biblique , colorée et délicieuse que vous pouvez faire en entrée ou en accompagnement d'une viande ...

    Idéalement une épaule d'agneau

    Vous pouvez la déguster chaude , tiède ou froide !

    Ingrédients : (6 pers)

    1 bel oignon

    1 échalote

    3 petites courgettes

    2 petis poivrons (1 rouge , 1 vert ou jaune)

    4 petites tomates

    4 oeufs

    200 g de gruyère râpé

    1 soupçon de curry

    quelques herbes de provence (selon votre goût)

    huile d'olive

    sel et poivre

    Préparation et cuisson :

    Faites dorer légèrement l'oignon et l'échalote émincés dans l'huile d'olive

    Ajoutez les légumes coupés en petits dés

    Faites fondre le tout sans lésiner sur l'huile d'olive .

    Lorsque les légumes sont cuits , mettez hors du feu

    Enlevez l'huile d'olive en excès (s'il en reste)

    Ajoutez les oeufs entiers et mélangez aux légumes

    Incoporez le fromage râpé , le curry , les herbes , le sel et le poivre

    Versez la préparation dans un moule à cake (moule long )

    Faites cuire au four à 180°C (th 6) pendant 1 heure environ .


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  • Après cette greffe totale du foie, Jacqueline et Alain Hinault ont retrouvé une vie pleine de bonheur.

    Après cette greffe totale du foie, Jacqueline et Alain Hinault ont retrouvé une vie pleine de bonheur.

     

     

    Atteint à la mi-décembre 2010, du syndrome hépato-cellulaire fulminant d'origine virale au foie, les jours d'Alain Hinault, domicilié à Péran, étaient comptés à cause de ce virus inguérissable. « C'était comme une jaunisse, je rendais du sang. Je me suis retrouvé au bout d'une semaine, au service de réanimation du CHU de Ponchaillou à Rennes, à peine conscient », se souvient-il.

    Sa femme, Jacqueline, se souvient encore toute émue de ce 24 décembre. « La veille de Noël, le docteur en service m'a dit que mon mari allait mourir, il n'y pouvait rien. Vous pensez, quelle bonne nouvelle, une veille de la fête de Noël. »

    Onze heures d'intervention

    Entre-temps, le service hospitalier de Ponchaillou cherche une solution, et met en attente nationale sur tout le territoire français, la recherche d'un don de foie, pour le transplanter à Alain. « Si la greffe n'était pas réalisée avant le 15 janvier 2011, c'était la mort fatalement programmée de mon mari. Le service médical m'a indiqué qu'il fallait un foie qui corresponde au poids d'Alain, et à des caractéristiques sanguins », se souvient Jacqueline.

    Le 5 janvier 2011, un appel à l'hôpital, un foie compatible est trouvé. Dès le lendemain matin, 5 h, débute une longue et interminable opération chirurgicale. « L'intervention a duré onze heures, suivie d'une journée de réanimation. Ces deux jours ont été interminables pour moi et mes trois fils, observe Jacqueline. Tout s'est enchaîné très rapidement. Avec du recul, je me dis que ce 6 janvier était vraiment un jour de bonheur. » Après une longue convalescence, Alain reprend goût à la vie.

    Neuf mois après la greffe, Alain reprend son travail de chauffeur-routier. « Je peux dire aujourd'hui, que cette greffe m'a sauvé la vie. Je suis suivi médicalement, avec une légère insuffisance rénale, et un suivi hépatique, mais je vis normalement au quotidien. Ce n'est que du bonheur. »

    Le parcours d'Alain est la preuve qu'il faut garder espoir. « On réfléchit maintenant aux dons d'organes qui sauvent de nombreuses vies. Auparavant nous n'avions jamais pensé à çà », conclut Jacqueline.

    (source : Ouest France du jeudi 16 mai 2013)

     


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  • Contre QFU

    Nous partons chercher un organe dans le nord-ouest de la France. De Gaulle tourne face à l'ouest, et le Bourget aussi, donc, puisque les deux aéroports sont toujours dans la même configuration. C'est un avantage pour le départ, ça nous fera gagner du temps, mais un inconvénient pour le retour, puisqu'il faudra faire le tour de Paris par le sud, et s'éloigner loin dans l'est de la région parisienne pour intercepter l'ILS 27 du Bourget.

    Décollage à 20h40 et arrivée à destination une heure après. 2h50 plus tard, nous redécollons avec, à bord, nos deux chirurgiens et un coeur qui va sauver la vie d'une personne en attente de greffe. Si tous les transports d'organes sont urgents, certains le sont plus que d'autres. Et le plus gros degré d'urgence, c'est pour le coeur.

    En effet, tous les organes n'ont pas la même résistance à l'ischémie, c'est à dire à l'arrêt de la circulation sanguine dans l'organe, qui empêche l'oxygénation de ses tissus. Pendant que je referme la porte de l'avion, je comprends qu'un problème a provoqué une perte de temps de 20 minutes, ce qui n'est pas négligeable. On va essayer de regagner quelques unes de ces précieuses minutes.

    Sur la branche de retour vers Paris, je suis Pilot Monitoring, c'est donc moi qui fait la radio. De Gaulle et le Bourget sont toujours face à l'ouest. Il faut tout faire pour éviter le long détour par la grande banlieue est de la région parisienne. En temps ordinaire, la solution est simple : l'approche à vue sur la piste 03. La météo ce jour là le permet. Problème : la piste est fermée pour travaux.


    Dès que Brest me transfère avec Paris Contrôle, je demande s'il est possible de faire une approche à vue 27 par une verticale du Bourget, suivie d'une ouverture à droite et d'une finale. J'explique qu'on a un coeur à bord, du vent de face, et que l'organe a perdu du temps avant d'arriver à l'aéroport. Paris Contrôle me répond qu'il transmet la demande à Roissy.

    Quelques minutes plus tard, le contrôleur me demande si on est intéressé par un ILS 07. Coup d'oeil à mon captain, et je réponds que oui, bien sûr, ce serait parfait. Et nous arrivons à contre QFU par rapport aux avions qui décollent à De Gaulle. En trois ans, c'est seulement la deuxième fois que j'obtiens ça. Ca nous fait gagner un temps précieux. Sur l'ILS, je laisse la COM 1 à mon captain, Le Bourget nous appelant sur la COM 2. Ce n'est donc pas moi qui quitte avec De Gaulle. Au parking au Bourget, avant de quitter la fréquence, je demande à la contrôleuse de bien vouloir remercier De Gaulle de notre part pour le contre QFU. Et le coeur file vers l'hôpital pour être greffé à son nouveau propriétaire. Mission accomplie !

    La nuit suivante, nouvel organe et même problème. On arrive par le sud ouest et Le Bourget est face à l'ouest. Je demande donc si un ILS 07 est possible, à contre QFU de De Gaulle… Et une nouvelle fois, on nous l'accorde ! En deux jours, deux arrivées en sens inverse par rapport aux départs de Roissy, c'est un record !

    Tiré du blog de :http://lj35.blogspot.fr/


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  •  

    un reportage très émouvant sur le don d'organe ...

     

    (La vidéo est un peu longue à paraître)  ... Patientez !


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  • Les greffes abdominales multi-viscérales sont pratiquées en France depuis moins de dix ans. Elles consistent à transplanter, lors d’une même opération, entre 5 et 7 organes à un patient. En 6 ans, 23 opérations de cette envergure ont été réalisées dans notre pays. Impressionnantes, ces interventions seraient – selon ceux qui les pratiquent – plus simples à réaliser, sur le plan technique. Elles sont surtout de meilleur pronostic que la greffe d’un seul organe. Les explications du Pr Jacques Baulieux, président 2012 de l’Académie nationale de Chirurgie et organisateur de la séance du 15 mai sur le thème des Greffes.

    Auparavant, lorsqu’un malade nécessitait une transplantation de l’intestin, « nous greffions uniquement cet organe, mais les résultats étaient médiocres », raconte le Pr Jacques Baulieux. En effet, la survie à 5 ans se situait entre 40% et 50%. « Ensuite, nous nous sommes rendus compte que si nous transplantions simultanément l’intestin et le foie, le risque de rejet était moins élevé », poursuit-il. La survie à 5 ans s’élevait entre 60% et 70%.

    Aujourd’hui, depuis environ 5 ou 6 ans, la greffe multi-viscérale offre encore de meilleurs résultats.Cette lourde intervention s’adresse aux nombreux enfants souffrant de malformations intestinales congénitales, mais aussi à des adultes. En particulier certains patients présentant de multiples fistules, souffrant d’une maladie de Crohn, de troubles de la motilité intestinale ou de tumeurs desmoïdes intestinales. Sans oublier les séquelles des blessures par balle.

    « En pratique, transplanter plusieurs organes à la fois se révèle plus facile », confie le Pr Baulieux. « Il y a moins de sutures à réaliser et beaucoup moins de complications. Enfin, nous observons moins de rejet des greffons. » Toutefois, « comme il s’agit d’une masse importante à transplanter, l’opération n’est pas anodine », précise-t-il. D’autant qu’elle requière au moins 3 ou 4 chirurgiens et dure entre 10 et 15 heures.

    Sept nouveaux organes

    Le duodénum, l’estomac, le foie, l’intestin grêle, le pancréas, la rate et une partie du colon. Il y a cinq ans, l’équipe du Pr Baulieux a simultanément transplanté ces 7 organes chez une femme. « Elle est en bonne santé et mène aujourd’hui une vie autonome », indique-t-il. « Il s’agit à ce jour de la patiente européenne présentant le plus grand recul après transplantation multi-viscérale. »

    Si l’évolution des techniques chirurgicales a permis de réaliser ces opérations, « les progrès en matière d’immunosuppression ont été déterminants ces dernières années », estime le Pr Baulieux. Mais les greffons restent rares. En effet, « il ne peut naturellement pas y avoir de donneur vivant ».

    Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : David Picot

    Source : Source : Académie nationale de Chirurgie, 13 mai 2013 – interview du Pr Jacques Baulieux, Président 2012 de l’Académie nationale de Chirurgie et organisateur de la séance du 15 mai sur le thème des Greffes, 13 mai 2013 – www.academie-chirurgie.fr

    Transplantation : plusieurs organes, c’est mieux

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  • LA GREFFE

    Qui es tu
    Tu n’es pas là et si présent à la fois
    Chaque jour en moi

    Qui sont-ils
    Ses parents qui ont donnés un jour
    De grand désarroi
    Un élément de leur enfant
    ... Qui bat au même rythme que moi

    Je t’aime sans jamais te connaître
    Un lien invisible mais tellement fort nous uni

    Tu es parti, je suis revenu
    Pour toi un départ précipité
    Pour moi une renaissance
    Merci de m’avoir donné un peu de toi
    Pour tes proches, rien n’est complètement fini
    Je vis pour deux, sois confiant,
    Je te protège chaque jour, chaque heure, chaque seconde,
    Tu es dans ma vie, tu es dans mon corps,
    Tu es dans ma vie, tu es ma vie
    Merci
    Didier SIMON Double greffé.

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  • Après une énorme fatigue, et une soif démesurée qui me fait boire jusqu'à douze litres par jour, c’est le coma et la découverte brutale du diabète. J’ai 13 ans, nous sommes en 1971 !

    A partir de ce moment, c’est une autre vie qui démarre, organisée par les piqûres journalières, les analyses d’urines trois fois par jour, mais aussi les fatigues, les étourdissements et les malaises qui eux, arrivent soudainement et très (trop) fréquemment. A l’adolescence, le regard des autres de mon âge est pesant et sans pitié. Le diabète est une maladie qui ne se voit pas et que l’on arrive à cacher le plus souvent possible. Je ne l’explique pas à mes copains d’une quinzaine d’années de peur de rester de côté, mais à certains moments, se soustraire à la vigilance des regards n’est plus possible et ils découvrent mon état et s’en moquent.

    Le moindre fait inattendu peu entraîner un malaise, une perte de connaissance sans que l’on s’y attende. A l’école, au travail entre amis, n’importe où, le malaise arrive en quelques secondes sans que rien ne le laisse prévoir, et c’est l’étourdissement, le coup de chaud, le corps en sueur. C’est la rapidité du changement qui effraie le plus.

    Le diabète affecte également l’intérieur, l’invisible. Les canaux sanguins se bouchent petit à petit en commençant par les plus fins, dans les yeux et les reins en particulier. Un matin c’est la cécité quasi complète d’un œil qui m’alerte. Toutes les alertes qui m’été formulées et expliquées deviennent réalité et dès ce jour je les prends véritablement en compte. Jusqu’ici, je les écoutais avec légèreté. Si la vue est revenue avec l’aide de séances de laser, c’est bientôt au tour des reins d’être atteints.

     

    Même quand on s’y attend, la dialyse est un moment pénible, elle détruit tout. Le moral pour commencer où l’on devient entièrement dépendant d’une machine trois fois par semaine, sans jours férié possible. Mais c’est surtout la vie sociale qui n’existe plus : le travail devient quasi impossible, dans le meilleur cas très perturbé et à quarante ans, on se retrouve vite seul à ressassé la maladie.

     

    Comme il faut vite oublier ce moment, c’est la greffe, seule possibilité de « guérison » qui réclame mon attention jour et nuit. La décision de la greffe est difficile à prendre. Quelle est la valeur de ma vie pour pouvoir prétendre accueillir l’organe d’un donneur forcement inconnu ? Il existe obligatoirement une personne qui a un besoin plus urgent de ce greffon tant attendu que moi. Pourquoi en profiterais-je à la place d’un autre ? Les proches ne peuvent pas aider à cette décision. Voilà une partie des questions qui se bousculent, mais aussi quelle greffe simple pour le rein ou double avec le pancréas qui supprime le diabète d’un coup. D’un côté une intervention connue puisque 2500 sont effectuées chaque année en France contre une vingtaine pour la greffe double qui me convient. Je parviens à obtenir (difficilement) les renseignements que je cherche et opte pour la double transplantation.

     

    L’intervention se déroule parfaitement bien, et c’est le retour à la vie, une vie retrouvée, belle et différente malgré tout. Une vie sans régime, sans piqûre, sans malaise physique toujours, parce que pour ce qui est du moral c’est différent quand je pense et repense en permanence à cet inconnu qui m’a fait le plus beau des cadeaux, le cadeau de la vie à travers ces organes qu’il m’a donné.

     

     

    (extrait du livre témoignage de Didier Simon " Une vie pour deux " .Pour obtenir ce livre , prendre contact

     

    didier.simon@aliceadsl.fr

    ...


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