• Pour accomplir cette recette de huit personnes il vous faut :

    gratin dauphinois truffé

     

    1,5 kg de pommes de terre

    1 gousse d'ail

    100 g de beurre

    2 C à café de noix de muscade

    50 cl de crème liquide

    1 truffe

    1/2 litre de lait

    sel et poivre .

     

    Préparation et cuisson :

     

     Epluchez les pommes de terre et coupez les en rondelles fines

     Séchez-les dans un torchon si vous les coupez au robot .

     Frottez le plat à gratin avec la gousse d'ail

     Disposez un peu de beurre au fond du plat

     Mettez une couche de pommes de terre , sel , poivre et noix de muscade

     Arrosez de crème laquide et disposez quelques lamelles de truffe

     Renouvelez avec une couche de pommes de terre et ainsi de suite .

     Finissez avec quelques noisettes de beurre et recouvrez de lait .

     Mettez au four à 150°C (th 5) pendant 1h30 environ .


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  • A 55 ans , Jeanine était une femme active et d'humeur égale .

     

    Soudain son conportement se modifia . Devenue agressive , elle ne dormait plus la nuit et somnolait le jour .

     

    Elle se plaignait de démangeaisons de la peau , laquelle jaunissait progressivement .

     

    Le diagnostic du médecin fut formel : affection du foie , compliquée d'encéphalopathie hépatique .

     

    Admise à l'hopital , Jeanine fut soumise à un régime sans protéines et riche en calories .

    Les examens confirmèrent une cirrhose biliaire primitive .

     

    Comme les médecins l'expliquèrent à son mari , le foie était si dérerioré quil ne pouvait plus décomposer les substances toxiques dérivées des protéines au cours de la digestion .

     

    Ces substances s'accumulaient dans le sang et affectaient le cerveau , d'où le comportement étrange de Jeanine .

     

    Avec le traitement , Jeanine commença à retrouver sa personnalité d'antan . Pour elle et son mari ,c'était un grand soulagement . Mais lorsque l'on réintroduisit des protéines dans son alimentation , Jeanine se remit à jaunir et son abdomen se gonfla sous l'effet d'une accumulation de lipides . 

     

    Des douleurs , dues à l'ostéoporose se manifestèrent dans le dos et les jambes et , à sa grande consternation , elle endura à nouveau des accès d'encéphalopathie .

     

    Devant cette agravation , les médecins envisagèrent une transplantation du foie , qui , selon eux , ferait passer ses chances de survie de 50 à 70% .

     

    5 ans après la transplantation , Jeanine est profondément reconnaissante à son donneur : grâce à lui , elle a pu voir certains de ses petits-enfants faire leur entrée à l'école . 


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  • Pussyfoot

     Au temps de la prohibition , l'inspecteur Johnson , surnommé " Pussyfood " (patte de velours ) était célébre pour le nombre de distilleries et de dépots clandestins découverts et détruits par ses soins .

     

    En son honneur , un barman New-Yorkais créa le cocktail "pussyfood Johnson " sans alcool, bien sûr

     

    Ingrédients : 1pers)

    5 cl de jus d'orange

    3 clde jus de citron

    3 cl de jus d'ananas

    1 cl de grenadine

    1 jaune d'oeuf

     

    Mixez le tout au shaker

    Versez dans un verre

    Décorez avec une rondelle d'orange , un morceau d'ananas et une cerise comfite .

     


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  • aspergesIngrédients : (4 pers)

    28 asperges vertes (7 par personne)

    50 g de beurre

    100 g de parmesan râpé

    2 C à soupe de gros sel

    sel et poivre

     

    Préparation et cuisson :

     Epluchez et lavez les asperges

      Liez-les en botte

     Plongez-les dans une marmite d'eau bouillante avec le gros sel 4mn

     Egoutez-les et laissez refroidir

     Faites fondre le beurre dans une poêle

     Roulez les asperges pour les faire colorer légérement de tous les côtés

     Salez et poivrez

     Placez les asperges dans un plat à gratin

     Saupoudrez de parmesan râpé

     Faites gratiner sous le grill du four quelques minutes

     Servez aussitôt .

     

     


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  • On le sait , le culte de la minceur à tout prix dépasse parfois les limites du bon sens .Pourtant , lorsqu'on envisage la régulation du poids sous l'angle de la,santé , ses bénéfices sont évidents et tout ce que la nature peut offrir pour y contribuer est bienvenu . Parmi ces cadeaux : Le konjac .

     

    konjacL' Amorphophallus Konjac , plus connu sous le nom de konjac ,est un légume originaire d'Asie du sud-est où il est utilisé depuis plus de 2000 ans en cuisine , mais aussi dans la pharmacopée locale comme remède pour le traitement du diabète , du cancer ou des troubles digestifs .

    Plante de la famille des aracées , il pousse naturellement dans les forets Thaïlandaises , Vietnamiennes et Chinoises , mais on le cultive au Japon ainsi qu'en Indonésie depuis le XIIIe siècle . Si la partie aérienne de la pkante est inpressionnante , c'est son tubercule souterrain de 3 à4 kg qui est utilisé . Son effet principal est de réguler la gestion intestinale des nutriments .

     

    Le pouvoir des fibres

    Les fibres du konjac peuvent réguler efficacement l'absorption  des graisses et des sucres dans l'intestin et ainsi limiter la prise de poids .

     

    Le tubercule de konjac est riche en fibres solubles (des glucomannanes )  capables d'absorber une importante quantité d'eau (en l'occurence plus de 100 fois son poids ) et de former ainsi un gel très visqueux et volumineux dans l'estomac . Cela avec un apport calorique très faible (moins de 10 calories par 100 grammes) . Legel formé va en outre permettre une absortion ralentie des glucides et graisses alimentaires au niveau intestinal .

     

    De ces capacités découle l'usage courant fait du konjac , également dans nos pays , pour la régulation de la glycémie , du diabète et des liquides sanguins (triglycérides et cholestérol) . En plus d'être un allié minceur très intéressant , le konjac s'affirme comme un atout de choix dans la gestion métabolique de l'obésité et des pathologies qui en découlent tels le diabète et les troubles cardiovasculaires . Le gel de glucomannanes qu'il forme permet aussi de faciliter le transit intestinal par son léger effet laxatif et peut-être considéré comme une nouriture prébiotique pour la flore intestanale .

     

    Dans les épiceries asiatiques .

    S'il est utilisé comme légume en Orient , c'est  plutôt sous forme transformée et sous son nom Japonnais ,konnyaku , que l'on peut  le trouver chez nous dans les épiceries asiatiques . La poudre de konjac , provenant du broyage des tubercules , est transformée, après mélange avec de l'eau de chaux , en une pâte ressemblant au tofu .Celle-ci relativement fade , peut être cuisinée de multiples manières , tout comme le légume . On en tire également des vermicelles appelés shirataki , utilisables comme des pâtes alimentaires .

     

    Le konjac est en outre beaucoup utilisé comme gélifiant dans les préparations industrielles où il intervient sous la dénomination E425.

     

    L'usage de la poudre de konjac comme complément alimentaire à effet coupe-faim est sans doute le plus courant . La dose préconisée , répartie en trois prises , une demi-heure avant chaque repas , ne dépasse pas 3 grammes par jour . Qu'elle qu'en soit la forme , il faut rappeler que le konjac a un faible apport nutritionnel et qu'il peut piéger des nutriments intéressants , mais aussi des médicaments . Le prendre le soir sous forme alimentaire permettra de coserver le plaisir de manger tout en évitant les calories , mais aussi le piégage des nutriments (fruits, légumes, protéines ) que l'on réservera alors aux deux premiers repas de la journée .

     

    Une super éponge

    Les fibres de conjac sont également utilisées pour constituer des éponges végétales nettoyantes pour le visage . Entiérement naturelles , biodégradables et parfois combinées à de l'argile , elles conviennent aux peaux les plus sensibles ou souffrant d'affections tels l'eczémaou le sporiasis . Légèrement  exfoliantes , elles sont idéales aussi pour les peaux grasses . (source: bio santé , décembre 2012)


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  • Valeur nutritionnelle

       Protéines : 8 g        Lipides : 2 g         Glucides : 9 g        Calorie : 86 cal

     

    carottes râpées en gratin

     

    Ingrédients : (6 pers)

    600 g de carottes râpées

    200 g de fromage blanc à 0%

    4 crèmes de gruyère à  20%

    400 ml de lait écrémé

    persil

    sel et poivre

     

    Préparation et cuisson :

    Epluchez les carottes , lavez-les puis râpez-les finement

    Disposez-les bien à plat dans un moule à tarte .

    Dans la cuve d'un robot mixeur , disposez les 200 g de fromage blanc , les 4 crèmes de gruyère , le persil , le sel et le poivre

    Mixez jusqu'à obtention d'un mélange homogène

    Mixez à nouveau après avoir ajoutez le lait écrémè

    Versez cette sauce sur les carottes râpées

    Faites cuire au four  à 180°(th 6) pendant 1 heure

     

     

     


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  • Voici un récit qui illustre les difficultés de diagnostic et de traitement de cette maladie sournoise par Irvin Ashkenazy .

     

    Enfant Judy était d'une robustesse peu commune , plus grande et plus fortement charpentée que sa soeur ainée . A l'âge de douze ans déjà, elle était capable , ses bras serrés autour de ma taille , de soulever de terre mes 115 kilos , au grand effroi de sa mère qui craignait qu'elle ne se fit mal . Naturellement , elle renonça assez vite à ce jeu , et le garçon manqué qu'elle était se métarmorphosa au cours des années en une jeune fille gracieuse , grande et belle comme un manequin .

     

    A dix-huit ans cependant , elle commença à présenter des troubles étranges : sa voix , par moments , s'affaiblissait au point que les derniers mots de ses phrases devenaient inodibles; puis ses paupières s'alourdirent . Pas plus que ma femme , je ne me doutais alors qu'il s'agissait des symptômes d'une maladie . Et pendant quatre ans personne n'allait s'en doutait .

     

    Dès sa première année à l'université , Judy commença à avoir de la peine à monter lers escaliers . La deuxième et la troisième année , cette difficulté s'aggrava. Toutefois , les médecins du centre hospitaliier ne lui trouvèrent rien d'anormal . <<surmenage et manque de sommeil >> , conclurent-ils . Ce diagnostic nous sembla plosible .

    Puis un jour qu'elle était venue nous voir à la maison , elle se plaignait de nouveau :

    - Les escaliers me tuent ! Quand je les ai montés et descendus plusieurs fois de suite , j'ai l'impression que je vais m'évanouir .

    Sa voix s'affaiblit jusqu'à devenir un murmure :

    - Quelques fois j'arrive à peine au bout .

    - Parle plus fort , dis-je

    - Je parle fort ! répliqua -t-elle en élevant le ton .Tu ne deviendrait pas un peu sourd , par hazard ?

     

    Bien sûr , ces troubles nous inquitèrent un peu , mais les médecins du centre n'avaient-ils pas affirmé qu'il n'y avait rien de grave ?  Nous ne pouvions pas savoir , nous , que sa voix faible , ses paupières tombantes étaient les indices classiques d'une maladie évolutive et non pas , comme nous avions tendance à le penser , une de ces attitudes affectées qu'adoptent volontiers les jeunes pour faire enrager leurs parents . Là-dessus , un événement heureux fit passer cette préoccupation à l'arrière-plan ; alors qu'elle finissait sa troisième année , Judy se maria avec Gene Benny , pasteur méthodiste de l'université .

    Lors de la cérémonie , lle n'eut aucune défaillance ; sa démarche fut ferme et son <<oui>> neet clair .

     

    A la fin de l'anée suivante , elle était dans un état de grossesse trop avancée pourse présenterà un exmen . Peu après , elle mettait au mode , de façon tout àfait normale , un  petit garçon de 3 kilos , parfatement constitué , débordant de santé , que l'on ppela Jeffrey .

     

    Troubles de la vue .

    Deux  ans plus tard , un autre signe appaut ; Judy voyait double . Elle alla consulter un ophtalmologiste qui lui fit sbir u examen appronfondi et découvrit non sans surprise qu'elle avait 10/10 à chaque oeil . llui prescrivit des verres spéciaux , des lentiprismes .

    Les mois passants , son état smbla s'améliorer , seule la diplopie réappraisait de temps à autre ; l maladierestait latante .Les vacances arrivèrent, et le couple alla s'installer àLawrence . Gene s'inscrivit à l'université du Kansaspour suivre les cours supérieur de psychologie chimique

     

    Peu après , Judy obtint un poste de chargée de cours de langue anglaise à l'université Baker , à Baldwin City , à 23 kilomètres de Lawrence . Elle y allait cinq jours par semaine et confiait alors son fils à une crèche . Cette activité lui plaisait , mais hélas ! sa vue ne s'améliorait pas . Chaque matin, elle espérait en vain que le dédoublement des images , absent ou insignifiant au réveil , ne s'intensifierait pas au cours de la journée . En outre , elle remarquait que ses paupières tombaient de plus en plus .

     

    C'est au cours de ce premier hiver dans le Kansas que , s'étant un soir attardée à taper des notes à la machine , elle s'aperçut qu'elle confondait les touches ou même les mansquait ; pourtant , elle était excellente dactylographe . Elle s'arrêtat et, quand elle voulut retirer sa feuille  du rouleau , elle n'en eut pas la force ! Désemparée , épuisée , elle fut soudain glacée d'angoisse : que lui arrivait-il donc ?

     


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  • VOUZIERS (Ardennes). Opéré il y a quelques semaines, Nicolas va débuter une nouvelle vie. Faire du foot, de la moto, ou manger ce qu'il veut… tout devient possible.

      nicolas

                                                         nicolas pourra renouer avec le foot , qu'il ne pratiquait plus

                                                                                         à cause des risques

     

    «IL devait faire trois semaines en réanimation, il a fait six jours. Il devait avoir un mois en service, il n'y est resté que deux semaines. Il devait passer trois semaines en Maison des Parents… »
    « Ben, la maison des parents, c'est ici ! » Nicolas coupe le récit de sa mère avec humour.

     

    Dans leur maison d'Attigny, ils font le bilan de semaines pas comme les autres.
    Pour rappel, l'adolescent, atteint d'une maladie rare, l'atrésie des voies biliaires (AVB), a été transplanté du foie en janvier (notre édition du 25 janvier).

     

    Décrit comme un battant, le gaillard aura donc écourté son hospitalisation : sur les deux mois et demi prévus, il n'aura fait que trois semaines ! « C'est bien assez ! » sourit-il.
     

    Quand on lui demande s'il est vrai qu'il chantait jusqu'aux portes du bloc, Nicolas fait dans le précis : « J'étais en blouse bleue, alors j'ai chanté Sexy Lady ! Pour garder le moral ! »

     

    Dans le bloc, il continue de blaguer avec les infirmières. Anesthésie, treize heures d'opération, réveil.

     

    Porteur d'un nouveau foie, Nicolas contemple sa cicatrice. « Il n'y a pas de fil ni d'agrafes, fait remarquer sa maman, Sandrine James. Ils ont fait ça à la colle. »
     

    « Mais j'avais demandé une fermeture éclair ! » promet son fils, décidément jamais en retard d'une blague.
     

    Revenu à la maison, le jeune transplanté sait que son quotidien va changer. Pour son traitement anti-rejet, il doit avaler 21 cachets par jour.

    « Et je coûte cher… », explique Nicolas en voyant une boîte étiquetée à… 1.600 euros. Ce n'est pas encore Zlatan Ibrahimovic, la star du PSG, mais les points communs entre ces deux-là pourraient bien augmenter.

    « J'ai galéré pendant 14 ans »

    « Avant, je ne pouvais pas vraiment faire de foot. Si je tombais, je pouvais faire une hémorragie, c'était risqué. Là, dès l'opération, je suis passé de 35.000 plaquettes à 140.000 ! »

    Dès septembre, si tout va bien, Nicolas pourra prendre une licence de foot, passer son brevet de sécurité routière (BSR, il est passionné de moto) et manger ce qu'il veut. Et avant tout… « des gâteaux apéro ! »

    L'élève de la MFR de Lucquy (il y retournera dans un mois et demi) paraît extrêmement lucide sur ce qu'il vit actuellement. Surtout, il met de jolis mots sur sa « renaissance » pas banale.
    « J'ai galéré pendant 14 ans. Mais là, je croque la vie à pleines dents. Je suis parti pour 100 ans ! » (source l'union l'ardennais )


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  • epinards

    Ingrédients : (6 pers)

    150 g de beurre demi-sel

    (+ pour le plat )

    2 kg d'épinard

    100 g de farine

    150 g de flocons d'avoine

     

    Préparation et cuisson :

     Sortez le beurre du réfrigérateur 1 h à l'avance

     Equeutez et lavez les épinards puis faites cuire 15 mn dans 3 L d'eau bouillante salée

     Egoutez et pressez-les pour enlever toute l'eau puis réservez

     Dans une terrine , versez la farine , les flocons d'avoine et le beurre coupé en petits morceaux .

     Malaxez le tout pour avoir une pâte grumeleuse

     Beurrez un plar à gratin , étalez les épinards et recouvrez de pâte .

     Enfournez à 210°C (th 7) pendant 30 mn .

     

     

     

     


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  •  

      cyril armengaud 

    <<Le freffon a pris de suite >> dit , heureux et soulagé

    Cyril Armengaud . 'photo DDM, Marc Salvet

     

    Cyril Armengaud a donné un rein à un de ses amis. C'est le troisième cas de ce genre dans la région depuis la révision de la loi bioéthique. Une belle histoire d'amitié.

     

    «C'est impressionnant comme ça va vite», dit Cyril Armengaud. Assis hier après-midi à la terrasse du Chantilly, ce Cadurcien parle de sa convalescence. Voilà treize jours, il était opéré à Rangueil. Il a donné un rein à un de ses amis, Nicolas Marciac, 40 ans.

     

    Les deux hommes se connaissent depuis dix ans. Plus que des amis, presque des frères. «J'ai fait ce geste-là parce qu'il m'apporte beaucoup. Je ne l'aurais pas fait avec n'importe qui», dit le donneur. «On s'est rencontrés au Chantilly, j'étais apprenti, il était mon maître de stage», se souvient Cyril. Ils ont travaillé deux ans ensemble puis le jeune Cadurcien a poursuivi son métier dans d'autres établissements, d'autres villes, avant de revenir à Cahors. Puis voilà près de quatre ans, les reins de Nicolas Marciac l'ont lâché, l'obligeant à subir des dialyses, trois fois par semaine.

     

    L'histoire commence l'été dernier. «On était en terrasse à boire un café, on discutait de don d'organe, du fait que les temps d'attente étaient plus longs», se souvient Cyril Armengaud. Il a alors proposé à Nicolas Marciac de lui donner un de ses reins. «Au début, il l'a pris a la dérision, du style d'accord on fait ça… Puis un jour, je lui ai dit, bon on les fait ces tests », se souvient-il. Une amie était également candidate «mais elle n'a pas d'enfant alors que j'ai 26 ans et que je suis déjà papa». Les tests ont montré leur compatibilité. Le receveur a dû suivre un protocole car tous les deux ne sont pas du même groupe sanguin. Cyril Armengaud a été opéré le jeudi 7 février à 8 heures. Nicolas Marciac en fin de matinée.

     

    «Quand je me suis réveillé, ma première question était de savoir comment ça s'était passé», se souvient-il. Le lendemain, il est allé voir son ami. «Les médecins nous ont dit que la greffe avait fonctionné, dit-il, le greffon a pris de suite, il s'est mis en route de suite… C'est bien, de ne pas l'avoir fait pour rien, enfin de l'avoir fait et que ça fonctionne», poursuit-il.

     

    Cyril Armengaud n'a jamais douté de sa décision. «Je l'ai expliqué à mon entourage et il m'a soutenu. Ils savent pourquoi et pour qui je l'ai fait», dit-il. Avant cela, Cyril Armengaud ne s'était pas particulièrement intéressé au don d'organe. Une membre de sa famille avait été transplantée. Depuis, il s'est documenté, peut vous parler des taux de réussite, de créatinine…

     

    Si le jeune homme a bonne mine, il reste fatigué. «Je ne peux pas marcher longtemps et puis je ne reprendrai pas le travail avant le 1er mai parce que je travaille dans la restauration», dit-il. Quant à Nicolas Marciac, il a quitté l'hôpital de Rangueil hier soir. Les deux amis vont se reposer, récupérer, reprendre une vie normale et se remettre à courir. Ils rêvent déjà de participer aux jeux internationaux des transplantés au printemps 2014.


    Le troisième cas à l'hôpital toulousain

    «Le jour où j'ai vu arriver M. Marciac et deux donneurs potentiels, j'ai été surpris», se souvient le professeur Lionel Rostaing. Surpris ? «De les voir arriver tous les trois… C'est une belle histoire d'amitié», poursuit le médecin, responsable du service néphrologie, dialyse et du programme de transplantation au CHU de Toulouse. Il a aussi remis sur le pied le service d'hémodialyse à Cahors.

     

    L'hôpital toulousain est en pointe sur le don d'organe par des donneurs vivants : une trentaine ces deux dernières années et une cinquantaine de prévus en 2013. «A Toulouse, c'est le troisième cas de don hors milieu familial, poursuit le professeur Rostaing, en France, je ne suis pas sûr qu'on ait débuté». La loi de bioéthique révisée de juin 2011 a autorisé les dons du vivant hors milieu familial et entre donneurs de groupes sanguins différents, ce qui est le cas ici.

     

    Or le don du vivant a plusieurs avantages : «On a un taux de réussite à dix ans supérieur à 90 % parce qu'on choisit de façon élective les donneurs». En outre, il y a une pénurie de greffons et la moyenne d'âge des donneurs décédés augmente. La procédure est soigneusement encadrée : tests, passage devant un comité donneur vivant qui joue le rôle de garde-fou. Quelles conséquences pour le donneur ? «Le rein restant va augmenter en taille, une hypertrophie qui va compenser le rein restant».

     

    Les dons du vivant vont-ils augmenter ? Il faut pour cela des services organisés et que l'on informe les patients sur toutes les possibilités, liste le professeur Rostaing. Puis il fait une pause, évoque d'autres aspects plus émotionnels de cet acte : «enlever un organe qui fonctionne bien à quelqu'un qui en avait deux… ne pas nuire à quelqu'un en bonne santé… c'est émouvant». F. R (source : ladepeche.fr )


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